D’ici fin avril, un groupe de coopération sanitaire pour les bâtiments sera signé.
La saga du futur hôpital commun – et celle de la continuité des centres hospitaliers de Millau et Saint-Affrique – continue de rebondir. Dernier épisode en date : la création d’un groupe de coopération sanitaire (GCS). “La structure supervisera les deux hôpitaux au niveau économique et sera probablement mise en place la semaine prochaine”, déroule Henri Célié du Manifeste pour la défense des hôpitaux du Sud Aveyron. L’organe décisionnel de cette structure sera composé des conseils de surveillance des deux hôpitaux. Lesquels conseils sont présidés par les maires des deux communes : Sébastien David (Saint-Affrique) et Emmanuelle Gazel (Millau).
Inquiétude
Ce dernier confirme la constitution de ce GCS « pour fin avril. Ce sera un groupe de moyens de coopération sanitaire, une personne morale pour réaliser le projet de construction du futur hôpital commun ». Emmanuelle Gazel insiste sur le caractère supplémentaire de cette nouveauté. “Chaque hôpital conserve son conseil de surveillance et ses moyens médicaux.”
En attendant, à Millau comme à Saint-Affrique, l’inquiétude rivalise avec l’anxiété. Vendredi dernier, une centaine de soignants se sont rassemblés devant l’hôpital de Millavois. Avec des interventions, notamment de l’intersyndicale (Sud santé et CGT), sur la possible fermeture, à terme, du laboratoire de biologie évoquée comme un axe de réflexion par l’ARS Occitanie lors du comité de pilotage (Copil) de mars 2.
Benoît Durand, directeur des hôpitaux de Millau et Saint-Affrique, a annoncé des réponses à ce sujet lors de la nouvelle Copil organisée lundi matin. “La communauté hospitalière les aura ensuite.”
Une nouvelle réunion publique
Il n’en demeure pas moins que mardi, dans un communiqué commun, l’intersyndicale de l’hôpital de Millau a exprimé ses regrets “une absence de transparence dans les réunions du comité de pilotage de l’hôpital paritaire composé de la préfecture, de l’ARS (Agence régionale de santé, NDLR), des maires, des présidents des CME (comités médicaux des établissements, NDLR) et la direction des hôpitaux de Millau et de Saint-Affrique.
« Nous avions demandé au maire de Millau et au directeur de l’hôpital de participer à la Copil du 8 avril. Nous avons été refusés. Nous déplorons d’être toujours tenus à l’écart des décisions qui impactent le devenir de l’hôpital commun, des habitants du Sud Aveyron et du personnel hospitalier. »
L’intersyndicale devrait très prochainement annoncer une date et un lieu pour une réunion publique à Millau. Cette rencontre fera écho à celle organisée le soir du 2 avril à Saint-Affrique. Cinq cents personnes étaient présentes.
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