« Ma première mesure si j’étais au pouvoir serait… la réduction du financement des partis politiques »

« Ma première mesure si j’étais au pouvoir serait… la réduction du financement des partis politiques »
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En bon soldat qu’il est, Marc Thys pratique l’art de l’esquive. On attendait l’ancien numéro deux de la Défense (vice-Chod) sur les questions de sécurité extérieure. Il nous parle de l’argent des partis politiques.

« Si nous voulons gagner la confiance de la population, nous devons nous attaquer au financement des partis politiques »trop élevé à son goût. “Ensuite, si nous voulons refinancer la Défense, la Justice, la Protection Civile, les fonctions régaliennes de l’Etat, il faudra revoir les bases sur lesquelles est construit l’Etat belge car nous ne pouvons pas les financer actuellement.”

L’ampleur des déficits publics inquiète le lieutenant général à la retraite. Il craint qu’à terme, l’Etat ne soit plus en mesure d’assumer sa « tâches prioritaires ».

Déformation professionnelle oblige, il n’avance pas sans stratégie. Pour réussir à réduire les déficits, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur la vie quotidienne des citoyens, il faut d’abord rallier la population à la cause, en s’attaquant à un totem politique : le financement des partis. « Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d’un symbole », dit-il. Sur la Bondgenotenlaan, la rue la plus chère de Louvain, se trouve désormais un grand bureau de la N-VA… En tant que citoyen, cela me pose des questions.»

Ensuite, les choses sérieuses. Comment réduire les déficits publics ? Marc Thys rejette la hausse des impôts. « Nous sommes déjà leader au niveau européen dans ce domaine. Avant d’augmenter ou de diminuer les impôts, vous devez réfléchir à leur utilité. Pensez aux tâches prioritaires de l’État.

« La clé de voûteil développe, c’est l’Éducation puisque nous apprenons à nos jeunes citoyens à vivre dans notre société. Ensuite, l’État doit garantir la sécurité de ses citoyens, qui va au-delà de la sécurité militaire. C’est aussi la sécurité sociale. Mais cela ne veut pas dire que tout ce que fait la Sécurité sociale est nécessaire. L’argent des citoyens doit être utilisé pour le nécessaire.»

Des économies pourraient également être réalisées sur les structures étatiques en développant un modèle plus efficace, conclut Marc Thys. « Les réformes de l’État n’ont pas nécessairement permis d’économiser de l’argent. En régionalisant certaines compétences, nous avons triplé les budgets car nous devions faire le même travail dans les différentes entités fédérées et, en même temps, nous avons gardé certaines responsabilités au niveau central (fédéral). La régionalisation fut, pendant un temps, une religion. Nous devons réfléchir à la subsidiarité et réfléchir à la manière de servir le citoyen.

 
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