satellites, électromagnétisme… comment Toulouse participe au réarmement militaire de la

satellites, électromagnétisme… comment Toulouse participe au réarmement militaire de la
satellites, électromagnétisme… comment Toulouse participe au réarmement militaire de la France

l’essentiel
A l’occasion du changement de nom de la Direction générale de l’armement (DGA) Techniques aéronautiques (aujourd’hui DGA Techniques aérospatiales), le centre a organisé un événement pour souligner son implication profonde dans la défense spatiale.

Toulouse, capitale européenne de l’espace, est incontournable dans la défense de cet espace très convoité et en proie à de multiples tensions et menaces géopolitiques. Ces dernières éclosent et cristallisent aux quatre coins du globe. Pour n’en citer qu’un, le conflit entre la Russie et l’Ukraine s’enlise – et le président Emmanuel Macron n’exclut plus l’envoi de troupes armées occidentales pour soutenir les hommes de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

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À la demande d’Emmanuel Macron, le ministère des Armées a élaboré en 2019 une stratégie de défense spatiale, qui comprend notamment l’amélioration des capacités militaires de surveillance stratégique et de soutien aux opérations.

Des programmes à la pointe de la technologie

Aux portes de la Ville rose, à Balma, le centre rebaptisé – depuis le début de l’année – DGA (Direction générale de l’armement) Techniques aérospatiales, anciennement DGA Techniques aéronautiques, s’est imposé comme un acteur incontournable de la défense depuis l’espace. « La DGA s’efforce de renforcer les capacités de surveillance, de reconnaissance et de communication et de navigation par satellite, indispensables au bon fonctionnement des opérations militaires », assure l’organisme qui dépend du ministère des Armées.

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Plusieurs programmes ont ainsi été développés par la DGA, comme le système Syracuse IV. Considéré « comme l’un des systèmes de télécommunications par satellite les plus efficaces au monde », ce programme utilise principalement deux satellites – dont un qui sera opérationnel courant cette année – et permettra notamment « une meilleure résistance aux attaques depuis le sol et dans l’espace, telles que brouillage ou cyberattaques.

Le programme Ares, quant à lui, vise à recenser et surveiller en permanence tous les objets spatiaux d’intérêt militaire, à identifier d’éventuelles actions malveillantes grâce à l’intelligence artificielle, et à pouvoir contrer une attaque dans l’espace. « Tous les satellites actuellement en service sont équipés pour résister aux attaques venant de la Terre. Pour faire face aux nouvelles menaces, les futurs satellites devront également être protégés contre les attaques venant de l’espace”, commente la DGA, qui s’oriente ainsi vers des dispositifs anti-brouillage et des satellites “de surveillance” qui graviteraient autour des satellites pour assurer leur protection et intervenir à tout moment.

“Il y a de plus en plus de menaces”

Le centre comprend également, parmi ses nombreuses compétences, l’étude de l’électromagnétisme. « Nous sommes capables de reproduire des environnements électromagnétiques sur les générateurs, qu’il s’agisse de foudre, de champs forts d’origine radio et radar, ou d’origine nucléaire, pour étudier leur impact sur les technologies et les personnels. Cela permet notamment de rendre des satellites non opérationnels grâce à l’électromagnétisme, sans les détruire physiquement », souligne une Source proche du dossier. “Il y a de plus en plus de menaces, même si ce n’est pas un problème nouveau”, ajoute-t-elle.

 
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