la cause médicale privilégiée, le harcèlement exclu

la cause médicale privilégiée, le harcèlement exclu
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« L’École est une fois de plus en deuil. Il faut que la lumière soit faite sur ce drame : c’est ce que j’ai demandé au réseau dont fait partie cet établissement »», a tweeté mercredi 10 avril, à 14h49, la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet. L’enquête judiciaire pourrait apporter des éléments utiles à ce sujet ” demande “ ministériel car dès la découverte du drame mardi soir, la police et le parquet de Reims n’ont pas attendu pour lancer des enquêtes après la mort d’un élève de 15 ans retrouvé mort dans les toilettes du lycée Saint-Jean-Baptiste internat. de-La-Salle, rue de Contrai.

La police a ouvert une enquête dès la macabre découverte, mardi vers 19 heures rue de Contrai. -FC

Aucune trace de violence, aucun indice d’intervention d’un tiers, rien pour étayer l’hypothèse d’un suicide… Les premiers constats effectués ce mardi soir pointaient vers un décès d’origine médicale. Afin d’en déterminer la cause précise, et de pouvoir apporter une réponse à la famille, le parquet a décidé de faire pratiquer une autopsie dans le cadre d’une enquête ouverte. “à la recherche des causes du décès”.

Examens complémentaires

L’affaire était là mercredi matin, lorsque les notions de harcèlement, de suicide et de discrimination apparues dans certains médias l’ont propulsée sur l’espace public et enflammé les réseaux « sociaux », ainsi que de nombreux titres de presse.
“Le contexte n’est absolument pas clairement défini”a toutefois alerté le procureur de Reims François Schneider, s’abstenant de toute autre déclaration avant d’avoir pris connaissance des résultats de l’autopsie et de l’avancée de l’enquête confiée au commissariat.

Attirée par les notions de suicide, de discrimination, de harcèlement, la presse nationale a placé ses caméras devant le lycée. – Guillaume Lévy

Ce jeudi à 17 heures, l’heure était venue, car le magistrat a tenu un point presse pour confirmer ce qui se disait déjà mardi soir : il s’agissait clairement d’un décès d’origine médicale.
« L’autopsie a eu lieu ce matin [NDLR : jeudi]. S’il laisse des zones d’ombre, il a déjà permis d’éliminer toute intervention extérieure qui aurait pu causer le décès. En revanche, il n’a pas été possible de déterminer avec précision les causes du décès et il faudra désormais attendre les résultats des analyses sanguines et pathologiques pour espérer avoir des certitudes, ou du moins des indications sur l’origine du décès. sa mort, qui devrait prendre quelques semaines. »
Le procureur confirme cependant que la cause médicale est “l’hypothèse la plus probable”.

« Un jeune homme sans histoire »

Les déplorant « des réseaux sociaux qui colportent absolument tout »François Schneider l’a martelé : le harcèlement n’est pas caractérisé. « Nous avons évidemment mené une enquête environnementale qui a permis d’entendre à ce jour, non pas encore les étudiants, mais le personnel de l’établissement. Ce que l’on sait, c’est qu’il s’agissait d’un jeune homme sans histoire, calme, bon élève, sans difficulté particulière, qui a peut-être fait l’objet de quelques moqueries sporadiques, mais qui ne peut être qualifié de harcèlement. Ce n’est absolument pas ce qui ressort de l’enquête et des déclarations. Tout le monde décrit ce jeune homme comme très bon le 9 avril, avant le drame. »

« A ce stade, pour résumer, aucun fait de harcèlement à son encontre n’a pu être démontré, contrairement à ce qui peut se dire très abondamment sur les réseaux sociaux et ce qui se répand parmi tous les étudiants, à Reims et certainement ailleurs. »

Le procureur a également écarté les insinuations et même les allégations de suicide que même certains sites d’information nationaux ont reprises. « Il n’y a actuellement aucun élément objectif permettant de laisser penser qu’il a voulu attenter à sa vie, contrairement également à ce qui se propage sur les réseaux sociaux, et à sa vie personnelle qui ne concerne que lui et sa famille. n’a aucun lien avec sa mort. »
« Je pense maintenant que nous pouvons laisser l’enquête se poursuivre et, par respect pour une famille qui a subi la pire perte imaginable, qui est celle d’un enfant, arrêter de répandre des rumeurs sur ce jeune homme et attendre les conclusions judiciaires de cette affaire. »
Les réseaux « sociaux » évolueront, la douleur familiale restera à vie.

#France

 
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