Nouveau record pour Senneville dans une édition historique du demi-marathon de Lévis

Un triplé qui n’avait jamais été réalisé dans cette compétition qui en était également à sa 20e édition cette année.

«J’en fais un classique. C’est un événement que j’aime beaucoup, il y a des gens qui applaudissent tout au long du parcours. J’essaie de toujours l’inscrire à mon calendrier et en plus, cela coïncidait avec le championnat provincial du semi-marathon cette année», explique le vainqueur, à peine essoufflé quelques instants après avoir franchi la ligne d’arrivée.

Sans nécessairement mentionner que Lévis est devenu son parcours favori, Senneville assure qu’il est très à l’aise lorsque vient le temps de courir sur la Rive-Sud de Québec.

« C’est ici que j’ai réalisé mon meilleur temps en carrière il y a deux ans (1:04:56), c’est un parcours rapide. Je pense que je suis bon en descente et c’est probablement pourquoi je réussis autant.

Ce record personnel reste toujours le temps le plus rapide de l’histoire du parcours.

Un peu d’aide

Si la deuxième partie de la course est plus facile, le départ a connu ses difficultés avec un fort vent contraire dimanche matin. Une situation qui a obligé les premiers à se soutenir pendant un moment.

« David a proposé aux gars de se relayer en tête du peloton sur de courtes distances de 500 m. J’étais très content, nous avons fait ça pendant les six premiers kilomètres. J’ai pris les commandes de la course au septième kilomètre et je n’ai pas regardé en arrière», avoue celui qui estime ne pas être encore au sommet de sa forme à 29 ans.

Le sympathique athlète assure qu’il concourra à nouveau l’année prochaine pour défendre son titre.

Belle surprise pour les femmes

C’est une coureuse locale qui a remporté la course féminine. Édith Pépin, habituée des courses semi-ironman, a triomphé chez les femmes avec un temps de 1:20:05. Une performance inattendue selon elle.

« J’ai terminé deuxième au marathon de Québec en octobre et j’ai mené la majorité de la course. Il n’était pas question que je me fasse doubler cette fois-ci ! J’aime gagner », explique-t-elle en riant.

Pépin avoue qu’elle utilise cette course comme préparation pour ses demi-ironmans.

« J’habite à proximité et c’est un parcours que j’aime beaucoup. Bien sûr, je ne m’attendais pas à gagner, mais je suis très content du résultat.

Un duo inspirant

Chaque événement de course à pied a toujours son lot de belles histoires. Difficile de faire mieux cette année que Valérie Gaulin et son père Mario qui courent ensemble pour une septième fois consécutive. La femme, qui vit maintenant à Montréal, se fait un devoir de participer à l’événement avec son père.

« Mon père est un grand sportif et c’est lui qui m’a initié à la course à pied quand j’étais jeune. Cela fait maintenant une dizaine d’années que nous courons ensemble.

Mario, aujourd’hui âgé de 67 ans, admet que les courses sont plus difficiles aujourd’hui qu’il y a quelques années.

« Il ne fait aucun doute que c’est plus difficile qu’avant, mais j’ai quand même passé un meilleur moment que l’an dernier. Ce sont les derniers kilomètres qui sont les plus difficiles.

Le duo semble vraiment apprécier cette tradition familiale.

« Ce n’est pas un parcours trop difficile et cela motive chacun de nous à faire notre entraînement pour préparer la course. Nous aimons faire d’autres activités ensemble comme le vélo, mais c’est toujours spécial de participer à cette course. L’objectif est de recommencer l’année prochaine jusqu’à ce que nous ne soyons plus capables de le faire », concluent en souriant le père et la fille.

Logistique facile

Avec ce nouveau record de fréquentation de 7 300 coureurs pour l’ensemble de l’événement, les organisateurs semblaient heureux d’avoir organisé l’événement sur deux jours cette année. Il serait surprenant que cette manière de fonctionner ne devienne pas la norme à l’avenir du semi-marathon, surtout avec le nombre de participants qui semble augmenter chaque année.