Le voleur de billets de sport Parions, qui a perquisitionné plusieurs bureaux de tabac en Dordogne entre vendredi 5 et dimanche 7 avril, n’a décidément peur de rien. Alors qu’une photo le montrant en flagrant délit de vol au comptoir d’un buraliste circule depuis vendredi sur les réseaux sociaux, l’auteur des vols a tenté une nouvelle fois de tromper la vigilance d’un patron de bar, mardi 9 avril.
Sauveur Balistreri était derrière la caisse du 24, le bar tabac de la route d’Angoulême, à Périgueux, lorsqu’il a vu le sourfin arriver dans son établissement comme si de rien n’était. « Il ne portait pas de lunettes noires contrairement à la première fois où il a été filmé en train de voler, mais je l’ai reconnu à sa silhouette et surtout à sa manière de faire », explique le patron du 24.
L’importun a agi avec Sauveur Balistreri comme il l’avait fait plus tôt dans le week-end un peu partout en Périgord. « Il m’a demandé de lui imprimer plusieurs tickets de paris sportifs, des petits montants et un plus gros. Il m’a alors proposé de lui vendre un des paquets de cigarettes qui se trouvaient dans l’allée derrière moi», rapporte le capitaine qui l’a fait, sans lâcher les billets de ses mains. « Incapable d’atteindre ses objectifs, il a fait semblant de vouloir payer avec son téléphone, puis m’a dit d’aller chercher sa carte dans la voiture. Je ne l’ai jamais revu. »
Contacter le syndicat
Membre du bureau de la Confédération des buralistes de Dordogne, Sauveur Balistreri a immédiatement informé son président, Stéphan Picaglia, de la tentative de vol. « Même si les intentions du voleur ont été contrecarrées, notre syndicat a remonté l’information à la police », indique le patron des buralistes périgourdins.
Pour lui, aucun préjudice ou tentative de préjudice ne doit rester sans réponse, même la plus petite somme perdue. « Faute de temps, de nombreux buralistes n’ont pas porté plainte », constate Stéphan Picaglia, qui exhorte toutes les victimes de vols ou tentatives à contacter son organisation. « Nous allons nous organiser pour relayer leurs plaintes auprès de la police et de la gendarmerie. »
