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La commune de Saint-Nazaire a été ciblée dans la nuit du 9 au 10 avril. Ce jeudi, les perturbations sont toujours d’actualité.
Le Figaro Nantes
Les serveurs de la ville et de l’agglomération de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, ont été victimes d’une cyberattaque “d’une grande ampleur” dans la nuit de mardi à mercredi. «L’origine du cyber-attaque est inconnue, tout comme la durée du blocage. » a communiqué la ville mercredi, sur son site Internet.
Depuis, les agents sont injoignables par téléphone ou par email, et n’ont pas accès aux fichiers de travail informatiques. Cependant, “l’humain reste là et les personnes qui ont rendez-vous restent les bienvenues”précise à Figaro le service communication. Les demandes sont écrites au stylo sur papier et certains services s’adaptent. Par exemple, à la médiathèque, les usagers pourraient venir déposer un livre mais pas en emprunter un nouveau.
Cellule de crise
Par précaution, les outils sont toujours bloqués et une cellule de crise se réunit deux fois par jour pour faire le point, avec des experts. Ce jeudi en fin d’après-midi, de nouvelles précisions devraient être publiées sur le site de la mairie. « Les agents de la direction des systèmes d’information (DSI) sont tous mobilisés pour rétablir au plus vite les outils de travail et le réseau sécurisé »souligne la Ville.
Quatre autres communes du département ont également été touchées par ce phénomène, comme La-Chapelle-des-Marais, Pornichet et Montoir-de-Bretagne où fonctionnent les communications téléphoniques, ainsi que Donges où la commune invite ses usagers à reporter leur « démarches administratives à une date ultérieure ». Tous utilisent les mêmes serveurs. De même, la Sonadev (société d’aménagement de Nazaire) et l’ADDRN (Agence pour le développement durable du territoire de Nazaire) sont impactées.
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