Le casse-tête de l’expansion des écoles de langue française à l’Île-du-Prince-Édouard

Devant le grand nombre de projets déjà en cours à la Commission scolaire de langue française de l’Île-du-Prince-Édouard, l’école Saint-Augustin de Rustico pourrait devoir attendre avant que son projet d’agrandissement soit approuvé.

Le 10 avril, les élèves de l’école Saint-Augustin participent à un atelier sur les contes et légendes acadiens et micmacs. Un projet parmi tant d’autres dans cet établissement situé à 30 minutes au nord de Charlottetown, qui attire de plus en plus d’étudiants.

étudiants. Depuis, et chaque année, nous avons constamment grandi », « texte » : « Il y a quatre ou cinq ans, nous avions 45 étudiants. Depuis, et chaque année, nous ne cessons de nous développer”}}”>Il y a quatre ou cinq ans, nous avions 45 étudiants. Depuis, et chaque année, nous ne cessons de nous développerexplique Julie Gagnon, la directrice de l’établissement.

Cette année en effet, l’école accueille 67 élèves, un nombre record qui pose des défis. Il dépasse le nombre d’étudiants prévu lors de son ouverture en 2011.

Nous avons cinq classes pour sept niveaux. Certaines classes sont combinées. Résultat : il y a trop d’étudiants. C’est difficile de se déplacer dans les cours, il faut faire preuve d’imagination.

Un élargissement demandé au CSLF

Pour faire face à cette situation, le comité de parents de l’école Saint-Augustin a demandé à la Commission scolaire de langue française de l’Île-du-Prince-Édouard (CSLF) d’envisager un agrandissement. Ici, les besoins sont clairs : deux salles de classe, un atelier de musique insonorisé, une cafétéria plus grande et un agrandissement de la garderie.

Nous voulons entamer une discussion sérieuse. Ce n’est pas parce que nous sommes petits que nous n’avons pas de besoins. Nous sommes une petite école avec de grands besoins» clame Julie Gagnon.

La demande a été entendue mardi soir lors de la réunion des commissaires de la commission scolaire. La direction générale mènera une étude pour définir la place de cette demande dans les priorités actuelles.

Vous grandissez et vous essayez de déterminer où se situent les besoins les plus grands. C’est pourquoi nous effectuons une évaluation approfondie des besoins au bureau. Ensuite, le plus d’informations possible sont présentées aux commissaires afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées.explique Ghislain Bernard, le directeur général de la CSLF.

Déjà trois projets de construction en cours

Pour l’instant, le grand nombre de projets déjà en cours au CSLF complique le projet souhaité pour l’école Saint-Augustin. La reconstruction de l’école Évangéline, l’agrandissement de l’école Pierre-Chiasson et celui de l’école François-Buote se poursuivent. Il devient difficile pour Saint-Augustin de se faire une place.

Les agrandissements à Saint-Augustin sont déjà sur la liste, mais le gouvernement nous demande de prioriser.

Car à Charlottetown, l’école déborde depuis des années et l’agrandissement est jugé vital. L’établissement accueille actuellement près de 500 étudiants. Avec les travaux, sa capacité augmentera à 700 personnes. De plus, la province a donné 13 millions de dollars pour le projet.

Nous arrivons au point d’embaucher l’architecte. Nous avons fait de grands progrès, sur une période plus longue que prévu, mais tout cela reste positif. Nous progressonsassure Gilles Benoit, le président de la CSLF.

Les travaux d’agrandissement de l’école François-Buote devraient être complétés vers la fin de 2026. À Saint-Augustin, nous espérons que son souhait d’agrandissement sera exaucé d’ici là.