Plus de deux semaines après l’incendie qui a ravagé leur lieu de vie, les familles du squat Zénon, à Baduel, ont presque toutes trouvé un hébergement d’urgence. Certains devraient notamment s’installer dans des logements sociaux, une solution à long terme. D’autres séjournent dans des hôtels en attendant une solution durable.
Ludmia Lewis et Franck Fernandes
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Publié le 10 avril 2024 à 18h06,
mis à jour le 10 avril 2024 à 18h14
Mairie de Cayenne, services de l’état, RAHG (Réseau des Acteurs Haïtiens Guyane) et le consulat haïtien ont trouvé des solutions d’hébergement d’urgence pour les personnes touchées par l’incendie de Baduel. Pour rappel, dans la nuit du 25 au 26 mars, de nombreuses familles se sont retrouvées à la rue.
En attendant une solution, ils ont été hébergés au gymnase du stade Jean-Claude Lafontaine. Finalement, la majorité sera relogée dans des logements sociauxnotamment les personnes en situation régulière qui travaillent et qui avaient déjà fait une demande auprès des bailleurs sociaux, indique Rosie Pierre-Louis, chargée de communication au RAHG.
D’autres ont été hébergés dans des hôtels pendant que leur situation faisait l’objet d’une enquête. Finalement, il a été proposé aux cinq personnes restantes – en situation irrégulière, célibataires et sans enfants – aller à l’Hôtel du Fleuve (Sinnamary), où sont hébergés d’autres demandeurs d’asile.
“Personne n’est laissé pour compte», se félicite Rosie Pierre-Louis.
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