chocolatine, la Ville Rose, le XV de France, la Marseillaise… Emmanuel Meafou s’exprime avant le match de Champions Cup

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l’essentiel
Le géant toulousain connaît actuellement une période faste. Parce qu’il a su s’intégrer à la vie toulousaine et française. Le deuxième ligne nous raconte son évolution au sein du club rouge et noir.

Si on résume vos derniers mois, vous avez eu un passeport français, vécu la naissance d’un enfant et une première sélection en équipe de France. Vous êtes un homme heureux, n’est-ce pas ?

Ah oui, j’ai vraiment de la chance de connaître cette vie en France. On parle de famille, de mon petit-fils né le 25 décembre, jour de Noël et là j’ai eu la chance de jouer deux capes avec cette équipe de France. Je vis un rêve.

Et cette année, qu’est-ce qui manque ?

Il manque juste un petit double (rire).

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Justement, qu’est-ce qui vous a le plus marqué lorsque vous avez remporté un titre avec le Stade Toulousain ?

Il s’agit de partager avec mes coéquipiers. Nous travaillons ensemble toute l’année. Le Top 14 est une compétition avec beaucoup de matches, donc on travaille beaucoup tout au long de l’année. Et quand on gagne des titres, en profiter avec ses coéquipiers est la chose la plus importante. Nous avons tous le même objectif : gagner et quand cela arrive, c’est une chose incroyable.

Le jour où tu as reçu ton passeport, il y avait Didier Lacroix à la cérémonie. Etait-ce important pour vous ?

En fait, il ne m’a pas dit qu’il venait. Quand j’ai vu qu’il était là, je l’ai vu comme un symbole. C’est vraiment un président proche des joueurs. C’est non seulement un très bon président mais aussi un très bon gars avec les joueurs. Et il l’a montré en étant présent lorsque j’ai reçu mon passeport.

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Beaucoup de gens sont surpris que vous parliez si bien français. Racontez-nous comment vous avez appris la langue ?

J’ai pris des cours les deux premières années. Mais après, c’était en discutant avec des joueurs et des gens à Toulouse. Mais j’ai toujours des petites choses sur lesquelles travailler. La langue française est une langue difficile.

Qui parle le mieux français, Joël Merkler ou vous ?

Non c’est Jojo (rire).

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Etait-il important pour vous de bien parler français pour vous intégrer rapidement ?

Oui bien sûr. La culture, la langue, la Marseillaise, c’était important d’apprendre tout ça. Si je voulais être française, je devais travailler pour donner le meilleur de moi-même pour être française. Pour moi et ma famille, c’était important et nous aimons la France.

Parlez-vous aussi toulousain ? Dit-on pain au chocolat ou chocolatine ?

Je sais qu’on dit chocolatine. Du chocolat bien sûr (rire).

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Et vous aimez la cuisine du sud-ouest ?

Oui j’aime. Viande, foie gras.

Vous souvenez-vous du premier jour de votre arrivée à Toulouse en 2018 ?

Oui, quand je suis arrivé à l’aéroport, il y avait tout le personnel. Cela m’a montré que j’étais important pour eux. À ce moment-là, j’avais bon espoir. Et puis j’ai rencontré Jo Tekori, Charlie Faumuina et Jérôme Kaino. Dès les deux premiers jours en France, j’ai vécu des moments incroyables dans ma vie. Je n’avais que 19 ans, je ne parlais pas un mot de français, je ne connaissais personne d’autre.

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Vous avez vécu des moments difficiles, avez eu envie d’abandonner ?

Non non. J’ai eu des moments difficiles mais je n’ai jamais voulu abandonner. C’était soit ici, soit rien.

Lorsque vous avez disputé votre premier match en équipe de France, avez-vous pensé à votre carrière ?

Oui, mais pas seulement. J’ai aussi pensé à ma famille en Australie. Ce match a été beaucoup d’émotion mais je savais que ce n’était qu’un match de rugby.

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Et vous avez pu profiter de la fin du match avec votre enfant dans les bras…

C’était un moment important pour moi. C’est un souvenir. Et quand je fais le tour du stade et qu’il dort dans mes bras, ce n’est plus pour lui mais pour moi. Ce sont des souvenirs que l’on garde pour la vie. C’était bien qu’il soit là, tout comme ma femme. Et en plus, il est calme. Avec le bruit, il dort mieux (rire).

Comment avez-vous appris les paroles de la Marseillaise ?

Sur Spotify. J’ai appris les paroles et ensuite j’ai chanté. Et puis j’ai regardé les matchs du Tournoi, de la tournée d’automne et de la Coupe du Monde. J’ai chanté avec eux tranquillement.

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Sportivement, vous êtes au plus haut niveau mais quels sont les points que vous devez encore travailler ?

Il y a toujours des points à travailler mais c’est surtout l’activité pour faire des actions plus longues. Je sais que je suis capable de faire des choses incroyables mais j’aimerais faire les choses du début à la fin. J’aimerais être un joueur de 80 minutes.

Vous aimez avoir le ballon entre les mains. Le match du Stade Toulousain est-il fait pour vous ?

Oui et quand j’étais en Australie, je traînais toujours avec mes cousins, ma famille. Je suis arrivé à Toulouse et le jeu toulousain, jeu de main (sic), ça m’a fait du bien.

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Vous aimez la ville de Toulouse ?

Oui, j’y suis depuis 2018 et je pense que j’y reviendrai.

Il faut alors prolonger le contrat (il est sous contrat jusqu’en juin 2025)…

(Rire). Ah oui je verrai avec Didier après mais j’espère que je vais rester dans ce beau club.

 
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