La commune du Val-de-Ruz (NE) doit retirer 38 arbres qu’elle avait plantés en 2022 car contaminés par un champignon. C’est une conséquence indirecte du réchauffement climatique.
L’allée du Bois-du-Pâquier, reliant les anciennes communes de Cernier et Fontainemelon, était à l’origine bordée de châtaigniers. Mais ceux-ci étant très anciens, la commune profita des travaux routiers pour les remplacer. Elle décide alors de changer d’essence et opte pour l’érable champêtre.
Ce choix a été motivé par plusieurs critères : sa taille, l’arbre ne dépassera pas 15 mètres, sa durabilité et sa résistance à une pousse à l’étroit dans une fosse et au bord d’une route.
La sécheresse en question
Six mois après la plantation, un champignon s’est développé sans qu’on le voie, indique mercredi Daniel Geiser, conseiller municipal du Val-de-Ruz, dans La Matinale. Il précise que ce champignon est certainement dû au stress sur l’arbre provoqué par la chaleur.
« Au bout de deux ans, on s’est rendu compte qu’on ne pouvait plus revenir en arrière. C’est pourquoi nous avons dû faire un choix drastique : remplacer à nouveau ces arbres.
Si les communes optent parfois pour des espèces plus « méditerranéennes », la commune a décidé de replanter les mêmes espèces. Mais comment garantir que les arbres tiendront le coup cette fois-ci ? Il faudra les surveiller encore plus attentivement durant leurs trois premières années, répond Daniel Geiser, qui reste optimiste.
D’autant plus qu’un seul de ces arbres coûte entre 1000 et 2500 francs.
Le Val-de-Ruz est situé à 750 mètres d’altitude et, comme partout, la région a subi à plusieurs reprises de longues périodes de sécheresse, favorisant la prolifération de champignons, de bactéries ou d’insectes nuisibles.
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Sujet radio : Deborah Sohlbank
Adaptation web : juma
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