Notre-Dame-des-Landes : la justice déboute Vinci qui réclamait 1,6 milliard d’euros à l’Etat : Actualités

Notre-Dame-des-Landes : la justice déboute Vinci qui réclamait 1,6 milliard d’euros à l’Etat : Actualités
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La justice a rejeté la demande de Vinci d’une indemnisation de près de 1,6 milliard d’euros à l’Etat pour l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tout en ouvrant la porte à une éventuelle « indemnisation couvrant les dépenses » du groupe de construction, selon une décision consultée par l’AFP.

Le tribunal administratif de Nantes a rejeté “la demande du concessionnaire tendant à ce que l’Etat soit condamné à lui verser 1,6 milliard d’euros”, indique-t-il dans un communiqué accompagnant la décision publiée mercredi. .

“La résiliation de la concession (aéroportuaire) est justifiée par des raisons d’intérêt général”, a-t-il déclaré.

Toutefois, le tribunal estime que « cette résiliation pour ces motifs donne lieu à une indemnisation couvrant les dépenses exposées par le concessionnaire et son manque à gagner ».

« Le montant de cette indemnisation sera fixé ultérieurement : le tribunal devra prendre en compte les gains procurés à la société Aéroport du Grand Ouest (AGO) ou à ses sociétés actionnaires par leur éventuelle désignation comme nouveaux concessionnaires de l’actuel Nantes-Atlantique. aéroport », pour lequel un nouvel appel d’offres a été lancé en décembre pour son réaménagement.

Détenue à 85% par le groupe de BTP français Vinci, la société AGO réclamait près de 1,6 milliard d’euros, estimant que l’abandon, en janvier 2018, par le gouvernement de l’époque d’un accord conclu par AGO et l’Etat pour la concession des aéroports – dont celle de Notre-Dame-des-Landes – était « irrégulière ».

Dès 2019, la ministre des Transports Elisabeth Borne indiquait que l’État négociait avec Vinci des indemnisations liées à l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ce que Vinci avait formellement démenti.

Né dans les années 1960 et relancé en 2000, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, est devenu depuis un emblème des luttes environnementales en France, avec notamment en 2009 l’occupation du site par des militants, surnommés « zadistes ». ».

Son abandon avait entraîné des expulsions violentes et laissé place à un casse-tête foncier pour redistribuer les terres en Zone d’Aménagement Différé (ZAD).

Le groupe Vinci gère 12 aéroports en France, dont Lyon-Saint Exupéry, Rennes Bretagne, Toulon-Hyères et Nantes-Atlantique, et 70 dans le monde, selon son site officiel.

 
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