Méthaniseur de Plouha. La justice rejette le recours des associations de défense de l’environnement

Méthaniseur de Plouha. La justice rejette le recours des associations de défense de l’environnement
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La Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral des Côtes-d’Armor a souhaité annuler le permis de construire 2020. Ce fut un échec.

Le tribunal administratif de Rennes a désavoué la Fédération des associations de protection de l’environnement et du littoral des Côtes-d’Armor (FAPEL 22), qui souhaitait annuler le permis de construire accordé en octobre 2020 par le préfet à l’exploitant du méthaniseur de Plouha. , au lieu-dit Kéridouard.

La superficie du projet de Nicolas Jouanno et de son entreprise Metha du Dourieu était cependant “beaucoup plus élevé que ce qui est déclaré”selon FAPEL 22, et la surface de plancher indiquée dans un permis de construire modificatif “tacite” de janvier 2022 était “toujours faux”. LE « de nombreuses lacunes » du dossier devrait conduire la justice à censurer ce projet au vu de la “bruit” et de “impact visuel” que ces trois réservoirs verticaux de 12,50 mètres de haut “nécessairement” avoir dans cette zone agricole « dépourvu de bâtiments ».

Mais ce méthaniseur capable de traiter 28 tonnes de matière par jour ne présente pas “aucun risque pour la sécurité” du secteur, a rassuré le préfet des Côtes d’Armor. En tout état de cause, la FAPEL 22 n’avait pas “aucun intérêt à agir” dans ce dossier puisque son objet social est “vague” et « imprécis », selon le représentant de l’État, et que lui-même « a refusé de renouveler son agrément » pour qu’elle puisse intenter ce type d’action en justice…

“L’association (…) soutient que le dossier souffre d’un certain nombre d’insuffisances, sans toutefois les étayer en droit”, constate de son côté le tribunal administratif de Rennes dans un jugement du 11 avril 2024 qui vient d’être rendu public.

“Les dispositions du code de l’urbanisme permettent uniquement de rejeter (…) les projets qui, par leurs caractéristiques et leur aspect extérieur, ont un impact visible sur leur environnement naturel ou urbain”, ajoutent les juges.

Mais le méthaniseur Plouha « est situé dans une zone éminemment agricole dépourvue d’habitation, sans patrimoine majeur ». « De plus, le préfet a accompagné son autorisation (…) de prescriptions, en matière de couleurs « plus susceptibles de se fondre dans les teintes naturelles environnantes » », affirment les magistrats. UN « merlon de sécurité » doit également “éviter le ruissellement vers les terres agricoles voisines » en cas de débordement d’une cuve de méthaniseur.

“Selon l’association (…), le trafic généré (…) ne peut être absorbé par la petite route départementale qui la dessert”, conclut finalement le tribunal. “Cependant, même si la route a une largeur de 3,90 mètres, cela ne démontre pas que le trafic généré par l’usine, bien que peu important, ne soit pas possible sur cet itinéraire déjà emprunté par les machines agricoles.”

La FAPEL 22 a donc été déboutée et devra même verser 1 500 € à la société Metha du Dourieu pour ses frais de justice.

 
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