le parcours atypique de Carole Laurie et sa pratique

Carole Laurie a une voix douce et apaisante… Et pour cause, elle est toujours à l’écoute des gens qui viennent la voir. Sans aucun doute son premier travail qui veut ça. « J’ai un long parcours dans le monde de la coiffure, d’apprenti à chef d’entreprise, en passant par toutes les étapes. » Comme chacun le sait, notamment la gent féminine, un coiffeur devient souvent une sorte de confident, une personne à qui on peut confier ses secrets, ses doutes, ses espoirs.

« J’ai toujours été attiré, en plus de mon travail, par la psychologie, par ce qu’on a en nous. Dans le cadre de mon travail, j’ai suivi une formation de facialiste, une compétence essentielle dans mon travail ». Mais adapter la forme du visage uniquement à la coiffure ne suffit pas. « Je me suis ensuite formée à la morphologie du visage. Ce sont les liens qui existent entre le visage et le corps en les étudiant. Les points du visage correspondent spécifiquement à des points du corps : par exemple certaines caractéristiques des joues correspondent aux cuisses. Et cela peut révéler beaucoup de choses sur la personne, sur ses blessures intérieures, mais aussi sur le bien qu’elle peut cacher en elle-même : des talents, des compétences, ce que nous appelons la beauté intérieure.

Fondateur d’une approche globale de soi

Au fil de ses années d’expérience, de rencontres, de contacts de formation et d’apprentissage, mais aussi grâce aux retours de ses clients, elle parvient à théoriser progressivement tous ces savoirs. « J’ai réalisé que beaucoup de gens voulaient vraiment, au fond, vraiment correspondre à ce qu’ils sont avec ce qu’ils montrent. Que l’intérieur se montre à l’extérieur. C’est à travers toutes ces réflexions que j’ai fondé l’approche « Nuances de Soi », un accompagnement en plusieurs étapes pour se révéler, sa personnalité, son âme, ses émotions. C’est une approche globale de soi pour faire émerger ses talents et ses compétences intérieures. Et ce sont surtout des personnes d’âge mûr qui viennent me voir. Pour s’engager dans cette démarche, il faut déjà avoir de l’expérience, savoir ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas, voire plus ».

Et elle a une autre corde à son arc : la transmission de sa méthode. « Je suis en contact avec de nombreux professionnels de l’accompagnement des personnes. Lorsque je les forme à ma méthode, ils disposent d’un outil supplémentaire. Cette transmission est aussi très importante pour moi. Mais ce n’est pas le cas de sa clientèle traditionnelle : « Je continue d’exercer mon métier de coiffeuse en effectuant des remplacements en salon ».