Alors à quoi servira la visite de Biden en Suisse ? – .

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Joe Biden devrait venir en Suisse cet été.

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Samuel Schumacher

Joe Biden devrait se rendre en Suisse pour participer au sommet de paix en Ukraine au Bürgenstock. Un joli coup dur pour le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis et un signal fort – non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la Suisse.

Blick répond aux questions essentielles autour de l’événement et de cette visite présidentielle :

Que veut faire le président américain Joe Biden en Suisse ?

Biden sera l’invité vedette du sommet de paix en Ukraine que la Suisse devrait organiser en juin au Bürgenstock. Le démocrate américain a clairement indiqué qu’il ne voulait en aucun cas laisser tomber l’Ukraine. L’année dernière, il a été le tout premier président américain à se rendre dans une zone de guerre active sans participation américaine et à rendre visite à Volodymyr Zelensky à Kiev.

Contrairement à la visite de Biden à Kiev, aucune alarme de missile ne retentira au Bürgenstock. Mais le voyage du président américain en Suisse est aussi symbolique. Il souligne l’importance du sommet pour la paix dans notre pays.

De quoi sera-t-il discuté lors du sommet ?

Extrait du plan de paix en dix points de Zelensky. Il énonce clairement les conditions qui doivent être remplies pour que l’Ukraine puisse discuter de la fin de la guerre avec la . Il s’agit notamment du retrait de toutes les forces armées russes du territoire ukrainien et de la création d’un tribunal international spécial chargé de demander des comptes aux responsables de la guerre (dont le président russe " rel="tag">Vladimir Poutine).

Jusqu’à présent, 83 pays soutiennent le plan – dont la Suisse. En organisant cet été un sommet pour la paix sur le sol suisse, les partisans de l’Ukraine veulent souligner qu’il n’y a pas d’alternative au plan en dix points. Et ils veulent trouver un « langage commun » pour parler des négociations, de la paix et de la fin de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, comme l’a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis en marge du Forum économique mondial de Davos.

Que signifie la visite de Biden pour la Suisse?

Cette visite montre que la Suisse peut jouer un rôle important pour mettre fin à la guerre, malgré sa neutralité et son refus jusqu’ici inébranlable de venir militairement au secours de l’Ukraine. Biden ne viendrait pas s’il n’était pas convaincu que la Suisse peut apporter une contribution importante et concrète.

Et bien sûr, cette visite souligne l’importance de la Suisse en tant que lieu d’accueil de méga-événements tels que le sommet réunissant les chefs de gouvernement et les chefs d’État de 83 pays. La Suisse est peut-être petite mais elle veut rester une plaque tournante de la diplomatie : c’est une question de réputation !

Que signifie ce sommet pour l’Ukraine ?

Pour l’instant, le sommet est purement symbolique. Les dix points de Zelensky sont certainement essentiels pour l’après-guerre. Mais d’ici là, tous les accords concernant, par exemple, un tribunal international spécial ne serviront à rien tant que l’Ukraine ne pourra pas vaincre militairement les Russes. Et le sommet de Bürgenstock n’apportera rien à l’Ukraine sur le plan militaire.

Bien plus que de belles paroles autour des tables prestigieuses de Suisse centrale, l’Ukraine aurait besoin d’armes supplémentaires et surtout de livraisons de munitions. L’important programme militaire de 60 milliards, dont l’Ukraine aimerait voir la couleur, est toujours bloqué par les républicains au Parlement américain.

Comment la Suisse se prépare-t-elle à accueillir cet hôte exceptionnel ?

Les mesures de sécurité lors d’une visite d’un président américain sont massives. Cela a été récemment démontré par la visite de Biden à Genève à l’été 2021, où il a rencontré Poutine. Et la visite du président Donald Trump au WEF à Davos l’avait déjà confirmé auparavant.

Les détails des mesures correspondantes restent flous. Ce qui est clair, c’est qu’outre les forces de sécurité américaines et les « Secret Service », la garde spéciale du président, la Suisse devra également mettre à disposition toutes les forces de police et d’intervention possibles – à ses propres frais. C’est le prix que nous devons payer en tant que superpuissance diplomatique.

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