“Je pense que le groupe se forme autour du coach” – rts.ch

“Je pense que le groupe se forme autour du coach” – rts.ch
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Sandy Maendly, co-commentatrice de la RTS, dresse un premier regard sur l’équipe suisse en route vers « son » Euro 2025. L’ancien international et actuel directeur sportif du Servette Chênois revient sur le début des qualifications avec 3-1 contre la Turquie au Letzigrund et 4-0 en Azerbaïdjan.

CE QUI A FONCTIONNÉ. Dans les deux matches, nous avons vu l’application de certains principes de jeu. Sundhage est très pointilleux sur les duels aériens et les coups de pied arrêtés. Je pense que les buts marqués contre la Turquie et l’Azerbaïdjan ont montré que c’était travaillé et que les filles aussi avaient une prise de conscience. Je pense que le groupe se forme autour du coach. C’est toujours compliqué au début. Mais on l’a vu après les matchs, les joueurs avaient le sourire. Il semble y avoir une bonne ambiance au sein de l’équipe et c’est toujours important. C’est compliqué de marquer contre des équipes aussi regroupées. Ce sont des matchs pièges. Marquer autant de buts, c’est forcément positif. Cela ne s’est pas produit depuis longtemps.

Ceci est équilibré pour tous les joueurs. Je ne pense pas qu’il y en ait un qui se soit vraiment démarqué au cours des deux matches.

Sandy Maendly

QU’EST CE QUI NE S’EST PAS BIEN PASSÉ. On peut encore s’attendre à quelque chose de plus dans le jeu. Il manquait Lia Wälti avec qui l’équipe a un regard différent sur le terrain. Mais je pense qu’il ne faut pas se cacher derrière cette absence. Les autres joueurs doivent prendre leurs responsabilités. Face à ce genre d’équipes, on est en droit d’espérer le meilleur dans le jeu. Mais il ne faut pas être impatient, il faut leur laisser du temps et on espère voir une évolution positive à ce niveau.

LE JOUEUR DE CE RASSEMBLEMENT. C’est compliqué d’éliminer un joueur en particulier. L’entrée d’Alayah Pilgrim en seconde période a fait la différence en Azerbaïdjan alors que, face à la Turquie vendredi, on ne l’a pas forcément beaucoup vue même si on ne l’a pas retrouvée dans les meilleures conditions. Et il y a Alisha Lehmann qui a fait une belle performance à Bakou mais qu’on a aussi rarement vue à Zurich. Ceci est équilibré pour tous les joueurs. Je ne pense pas qu’il y en ait un qui se soit vraiment démarqué au cours des deux matches. Idem pour Smilla Vallotto. Elle a fait un très bon deuxième match [ndlr: 1 but, 3 passes décisives]. Elle se retrouvait un peu plus au cœur du jeu et on la sentait plus à l’aise, capable de créer davantage. Mais comme tous les autres, il y a eu un peu de déchet lors du premier match.

Ludovic Perruchoud

#Suisse

 
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