Un homme a été arrêté début avril : il a été reconnu comme victime d’une agression survenue début mars. Il était en comparution immédiate hier et a demandé et obtenu à temps de préparer sa défense.
Justice. Il reste en détention provisoire jusqu’en mai prochain et jusqu’à la date de son procès pénal sur le fond. Hier mardi, cet homme de 52 ans, qui compte déjà cinq condamnations pénales, dont une pour violences, a demandé et obtenu légalement un délai pour préparer sa défense.
Un prévenu dont les troubles psychologiques ou psychiatriques ont été mis en évidence par son avocat. “C’est quelqu’un d’une fragilité absolue», précise Maître Stéphane Aubert. Un homme qui a surpris le 8 mars une femme de ménage d’une trentaine d’années qui travaillait dans le hall d’un immeuble. Le suspect n’a pas hésité à commettre des violences et des agressions sexuelles sur la victime.Ferme ta bouche et laisse-toi tranquille“, a ordonné l’agresseur. Ce dernier criait. Elle a été sauvée par l’arrivée d’une voiture à proximité du lieu de l’attentat en centre-ville de Nîmes. L’homme s’est enfui.
Le quinquagénaire a été interpellé un mois plus tard, début avril, alors qu’il se promenait dans les rues de Nîmes. La victime l’a reconnu et a appelé la police. Les forces de l’ordre ont interpellé et placé le suspect en garde à vue. Il vit seul et a dans un premier temps nié les faits avant de déclarer : «Si c’est moi, je suis désolé.
“Cette dame est très marquée par cette attaque. Elle a peur, elle est très inquiète, elle ne connaissait pas cet homme., estime Maître Jérôme Arnal pour la victime. Si le procès sur le fond sera discuté début mai, le prévenu reste en détention provisoire, selon la décision du tribunal correctionnel de Nîmes.
