Inauguration de Montres et Merveilles à Genève

Le salon horloger s’est ouvert mardi soir à Palexpo

Publié aujourd’hui à 22h42

Calme, luxe et volupté. On pourrait ainsi résumer la première impression donnée par l’édition 2024 de Montres et merveilles. Pas moins de 54 maisons horlogères sont présentes cette année. Et certains ont tout donné.

Après les discours inauguraux et la cérémonie d’inauguration dans l’auditorium, nous descendons les escaliers pour arpenter les allées. Les écrins conçus pour mettre en valeur ces montres qui nous font tant rêver sont spectaculaires.

Professionnels et influenceurs

A l’étage Palexpo, moquette feutrée beige. Nous commençons la visite de la marque genevoise Vacheron Constantin, qui vient de dévoiler la montre la plus compliquée du monde. Un stand tout en bois, teinté de bleu et de lumières.

Chaque vitrine présente fièrement la collection de montres en or rose, en platine ou serties de diamants. Les professionnels, à qui le salon est dédié jusqu’à vendredi, se ruent. Il y a là des journalistes spécialisés, mais aussi gestionnaires de talents, comprenez ceux qui identifient les créateurs de contenus à fort potentiel sur les réseaux sociaux. Ce sont eux qui sauront convaincre les influenceurs de devenir ambassadeurs de la marque sur Instagram ou TikTok.

La balade continue avec Ulysse Nardin. Un gigantesque cadran de montre, posé au sol, se reflète dans les miroirs du plafond. Décor spectaculaire à mi-chemin entre œuvre d’art et vaisseau spatial.

Puis émerge l’espace de la maison Cartier. Un décor de films hollywoodiens des années 40, de style Art Déco, aux vitrines très classiques. En vedette, la montre à reflet qui affiche son propre reflet, une sorte de selfie horloger. En arrière-plan, une lune sur fond bleu.

Nous continuons le voyage chez Van Cleef & Arpels. Le tout végétal avec d’immenses feuilles vertes et des jeux de lumière. Les bijoux brillent de mille feux et attirent tous les regards. Beaucoup plus modeste, le Lab n’en reste pas moins intéressant, avec ses bracelets conçus par les étudiants de l’Ecole d’Art de Lausanne.

Pour les jeunes, un corner « Avenir et carrière ». Un public dont il faut prendre soin. Sur les 12 000 billets vendus l’année dernière lors des journées publiques, un quart des visiteurs avaient moins de 25 ans.

Rêver

Point fort de la visite, Rolex avec son stand monumental. Du vert, de l’or et de l’élégance à l’image de son emblème, la couronne. Nous y rencontrons une professionnelle qui accepte de nous parler « même si elle n’en a pas le droit ». “Depuis deux ans, l’évolution du salon a été remarquable, il est accessible et intéressant, chaque marque innove et nous fait rêver.”

Une mini-exposition ne le contredit pas. D’une fois à l’autre, elle rappelle au visiteur que chaque Rolex a sa propre réussite. Ci-contre, Patek Philippe, plus sobre, en blanc et bois ; au final, enfin Chanel. Mais surprise ! Nous n’y allons pas ce soir, même pour jeter un oeil. Sur invitation seulement. La carte de presse n’y changera rien. Dommage…

Cette année, le spectacle sera ouvert au public du samedi au lundi. Le prix d’entrée est de 70 francs, et de 40 francs pour les étudiants.

En ville en revanche, tout est gratuit : le Village des Horlogers attend les visiteurs sur le Pont de la Machine et une soirée illuminera la nuit genevoise jeudi, sur le quai du Général-Guisan.

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