une femme enceinte a frappé et poussée dans les escaliers

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Par Julien Bouliou
Publié le

9 avril 24 à 17h00

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Arrestation sous tension pour la gendarmerie dans la nuit de samedi 6 avril 2024dans un appartement dans la ville de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique).

Un peu avant 2 heures du matin, alertée par des voisins, la police croise un individu très ivre et agité, « torse nu avec un pantalon militaire ».


Un peu plus tôt, cet homme de 26 ans avait agressé une amie de sa compagne, enceinte de 5 mois, lui donnant deux coups de poing au ventre, avant de la faire tomber dans les escaliers.

Il a ensuite attaqué sa partenaire, enfonçant ses doigts dans ses orbites si fort que la victime a expliqué ayant eu peur de « se crever les yeux ».

Coup de tête à un policier

Les trois gendarmes ont eu beaucoup de mal à le menotter et ont dû utiliser le Taser à deux reprises.

L’un d’entre eux a été blessé à la tête, le nez étant probablement cassé.

Celui qui avait encore plus de 2 g d’alcool dans le sang deux heures après les faits a été déféré en première instance. lundi 8 avril 2024 devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

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Penaud, l’accusé prétend ne se souvenir de rien.

« C’est l’alcool qu’il faut soigner. Je sais que je peux me tromper de vin», raconte ce tireur de câble d’une entreprise sous-traitante des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire.

“L’alcool qui excuse, qui justifie… Ce n’est jamais une circonstance atténuante, mais une circonstance aggravante”, rétorque le procureur qui dénonce le “manque flagrant de courage” de l’accusé.

Côtes fracturées pour une jeune femme enceinte

La jeune femme enceinte, âgée de 26 ans, qui présente plusieurs côtes fracturées, a témoigné de son traumatisme.

«J’ai pensé à perdre mon bébé. J’ai eu une crise d’angoisse phénoménale avec les pompiers. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à m’en remettre psychologiquement. »

Le partenaire de l’accusé a pris sa défense, décrivant un “homme sympa, qui s’est mis en colère”.

Avocat de la défense, M.e Lauric Douvisi-Morris a tenté d’épargner la prison à son client.

“C’est une réponse médicale dont il a besoin”

« C’est une réponse médicale dont il a besoin, un suivi de ses addictions et d’éventuels troubles psychiatriques. »

Bien que primo-délinquant, le prévenu n’a pas échappé au mandat de dépôt, les juges l’ayant condamné à trois ans de prison dont 18 mois assortis de deux ans de sursis probatoire.

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