Une des usines Novartis à Stein, près de Bâle. clé de voûte
La multinationale rhénane explique qu’avec cette restructuration elle souhaite désormais optimiser sa structure opérationnelle à travers une « réallocation de ses ressources ». Bref, réduisez les effectifs au maximum.
Novartis a annoncé mardi une restructuration de ses activités de développement. Entre 400 et 440 postes devraient disparaître en Suisse dans les 2-3 prochaines années, sur les 10’400 que compte le groupe. Aux États-Unis, jusqu’à 240 emplois supplémentaires sont menacés.
L’opération devrait ramener la proportion des effectifs suisses du groupe légèrement en dessous des 13% affichés depuis l’autonomie de l’ancienne filiale génériques et biosimilaires Sandoz à l’automne dernier, à comparer avec 10-11% en moyenne les années dernières.
La restructuration doit s’accompagner d’une concentration des activités sur des sites où Novartis dispose déjà d’une masse critique, comme la Slovénie, l’Autriche ou l’Inde, ainsi que d’un renforcement des centres d’innovation, à Bâle notamment.
L’organisation de développement de Novartis emploie plus de 12 500 personnes dans le monde, dont 3 000 en Suisse. L’effectif total dépassait encore les 76 000 équivalents temps plein à la fin de l’année dernière. (ats/jch)
Le marché du travail suisse stagne, le taux de chômage reste inchangé à 2,4% en mars avec 108’593 chômeurs.
Le marché du travail marque le pas en Suisse, avec un taux de chômage stagnant à 2,4% en mars. Selon le Secrétariat d’État à l’économie (Seco), 108.593 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de l’emploi (ORP), soit 3.286 de moins qu’en février.
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