A Marmande, la chasse aux mégots est ouverte

La mairie de Marmande vient de signer une convention avec Alcome, un éco-organisme national engagé dans la sensibilisation à la problématique des mégots de cigarettes.

Concrètement, cet organisme prendra en charge financièrement la part de la municipalité dans le nettoyage des mégots de cigarettes.

Pour Marmande, cela équivaut à 1,08 euros par habitant. Mais il contribuera également à sensibiliser les fumeurs en proposant par exemple des cendriers de poche.

Le dispositif déjà existant compte environ 900 communes en France, Marmande est une des dernières à l’avoir adhéré. Car les mégots de cigarettes sont un fléau pour la ville.

A l’origine, les incivilités des fumeurs avec leurs mégots

« La propreté à Marmande est un sujet important, et il y a toujours des choses à améliorer » reconnaît le maire, Joël Hocquelet. Ce qui rappelle aussi qu’ici, « nous avons établi il y a un an un plan de propreté, avec plusieurs volets, dont les mégots de cigarettes, mais aussi, par exemple, les chewing-gums et les crottes de chien ».

Les mégots de cigarettes sont, en plus d’être laids et sales, excessivement polluants de par leur composition.

Et sans vouloir prêcher, Joël Hocquelet note aussi que « l’incivilité des citoyens est encore à l’origine du problème : si le fumeur ne jette pas son mégot, il n’y a pas de mégots par terre.

Sauf que le premier édile le reconnaît : « Il faut se donner le moyens afin qu’il n’y ait pas d’incivilité.

Se donner les moyens

Traduction : proposer également aux fumeurs des solutions pour qu’ils puissent se débarrasser correctement de leurs mégots. Les vingt bacs bi-flux récemment installés sont équipés de broyeurs à cigarettes. “Il y aura cendriers de rue, et Alcôme proposera des cendriers de poche. Mais il faut les mettre à disposition des fumeurs, notamment dans les hotspots que l’on connaît en centre-ville.»

Objectif affiché de la mairie ? « Une réduction de 40 % du nombre de mégots en ville ». Mais, toujours dans le cadre de ce partenariat, explique-t-on à la mairie, « des actions répressives visant à dissuader les mauvais comportements seront envisagées et appliquées, conformément aux recommandations d’Alcome ».

Jean-François Rossillon, directeur des opérations chez Alcome, explique également “inciter les communes à travailler avec les buralistes, notamment pour la distribution de cendriers de poche, qui se fera également lors d’événements, de réunions, etc.”

Et puis, il faudra informer, car « le mauvais geste de bonne foi ça existe aussi chez les fumeurs : alors, on pense faire bien en jetant le mégot de cigarette dans le caniveau, mais non, il ne faut vraiment pas ! « .

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