« C’est une très grande figure du rugby monsois, français et international qui est en train de disparaître. C’était une personne passionnée, très exigeante et dotée d’une forte personnalité. Je me souviens aussi de lui comme commerçant, il avait notamment un magasin de vêtements de sport rue Frédéric-Bastiat. J’ai avec lui une anecdote qui remonte à l’époque où mon mari Marcel jouait au SMR. Les repas d’après-match étaient alors interdits aux fiancées et aux épouses. Un jour, je suis venu sans invitation. Il était surpris mais m’a toujours dit par la suite que j’avais été « assez horrible » de m’imposer comme ça. »
Max Godemet, ancien joueur du Stade Montois et ancien entraîneur du XV de France
« C’est une énorme perte pour le rugby landais. Il a laissé sa marque tant par son jeu que par sa personnalité. Il avait une reconnaissance nationale et même mondiale pour ce qu’il produisait et les valeurs qu’il véhiculait en termes de jeu. Il avait une certaine idée de l’esthétique, de la perfection du geste. Le corps était athlétique, la cuisse effilée, le buste haut et le regard tourné vers l’avant. C’était la marque de fabrique d’André. Dauga, Darrouy, lui… ce sont des monstres sacrés à Mont-de-Marsan et dans le monde du rugby. »
Xavier Fortinon, président du Département des Landes
“ C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès d’André Boniface à l’âge de 89 ans. Joueur emblématique du Stade Montois et de l’équipe de France, il incarnait avec son frère Guy, tragiquement décédé dans un accident en 1968, une certaine idée du rugby « à la française », l’excellence à votre portée. Magnifique athlète, André Boniface fut le brillant maillon d’une lignée de trois-quarts centres, qui marqua l’histoire de l’ovale, dans le sillage de Jean Dauger, Prat et Martine.
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