Jeudi 4 avril, les enquêteurs environnementaux du groupement de gendarmerie du Gard se sont retrouvés au Climatographe pour une journée d’information et d’échanges. Chaque brigade du département dispose d’un enquêteur spécialement formé aux risques et attentats environnementaux. Sous l’autorité du général Éric Chuberre, les 32 gendarmes concernés ont participé à une réunion dans la matinée pour obtenir des informations complémentaires. Le Capitaine Frédérique Engelvin, chef du service prévention et partenariats au sein du Césan (Commandement Environnement et Santé), a participé à cette réunion : « La réunion de ce matin avait pour objectif d’expliquer précisément l’organisation du Césan, ce que nous pouvons apporter aux enquêteurs dans l’accomplissement de leurs missions, que ce soit à titre d’informations complémentaires ou de formation. Lutter efficacement et localement contre les atteintes à l’environnement, que ce soit à la suite d’un constat, d’une plainte, ou encore d’une demande d’élus, concernant tous actes de pollution, constitue l’objectif de ce commandement, de la prévention à la répression. Nous disposons de plus de 4 000 enquêteurs formés au niveau national..
Développer des partenariats afin d’améliorer le travail de chacun pour changer les comportements et les attitudes face aux dommages environnementaux était le thème de l’après-midi. Des élus, des représentants locaux et départementaux de la justice, de l’Office national des forêts, de l’Office français de la biodiversité, de la fédération des chasseurs et du Parc national des Cévennes ont rejoint dans l’après-midi les militaires autour d’une table ronde dont l’objectif était de présenter l’organisation du gendarmerie au sein du Césan, pour faire connaître les attentes des institutions locales et départementales pour une meilleure efficacité et un meilleur accompagnement. Le Capitaine Tristan Decorde a présenté et commenté les moyens déjà existants et les événements parfois dramatiques vécus ces dernières années dans le département.
Le même jour, des géophysiciens du CNRS venus de toute la France étaient présents sur place pour calibrer les appareils de mesure de la gravité terrestre.
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