Avec la construction, le secteur automobile constitue un baromètre important de l’activité économique. Et les indicateurs, dans les deux cas, ne s’annoncent pas vraiment au beau fixe. L’Insee vient de publier les données relatives aux immatriculations de véhicules neufs pour le premier trimestre 2024.
Une baisse de 5%
Selon les informations compilées, 1.530 nouvelles voitures particulières ont été immatriculées entre janvier et mars de cette année. C’est pire qu’en 2023, où 1 603 voitures avaient été immatriculées au premier trimestre. Une baisse de l’ordre de 5% qui se ressent forcément chez les professionnels. Comme l’année dernière, le mois de mars marque un regain d’activité, avec 639 ventes. Avec 451 et 440 immatriculations, janvier et février ont été aussi mornes qu’en 2023. La tendance reste néanmoins meilleure qu’au début de 2022. Seules 1.382 immatriculations ont été enregistrées au cours du premier trimestre.
Intérêt renouvelé pour l’utilitaire
La période est plus porteuse pour les véhicules utilitaires légers. 508 immatriculations ont été enregistrées au cours du premier trimestre 2024, contre 461 un an plus tôt. Du côté des poids lourds, nous avons enregistré 119 immatriculations entre janvier et mars 2024, soit dix-neuf de plus que sur la même période un an plus tôt.
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