le DPCP se saisit du dossier

le DPCP se saisit du dossier
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Dans un deuxième rapport en un peu plus d’un an, la Commission municipale du Québec (CMQ) blâme sévèrement les élus de Saint-Antoine-de-Tilly, dans Lotbinière, et confie même le dossier à la Direction des poursuites criminelles et du droit criminel (DPCP). ).

Dans son rapport déposé mercredi, la CMQ confirme que « des contraventions à une loi québécoise », « un manquement grave aux normes d’éthique et de déontologie applicables aux employés » et « un cas grave de mauvaise gestion » ont été commis dans la municipalité d’environ 1600 habitants.

C’est à la suite d’une plainte de harcèlement psychologique d’un employé envers deux conseillers municipaux que la CMQ a ouvert son enquête.

Les deux conseillers visés ont ensuite été écartés des commissions dans lesquelles ils siégeaient par le maire et d’autres conseillers municipaux, à titre provisoire, le temps que la lumière soit faite sur les allégations.

La CMQ souligne toutefois que « le maire et le membre désigné pour traiter la plainte de l’employé n’avaient pas, de leur propre aveu, les connaissances et l’expérience nécessaires pour traiter une plainte de harcèlement psychologique ».

L’enquête de la Commission révèle également que la plainte a été « récupérée » par les élus responsables du traité « dans leur propre intérêt afin de mettre fin à des comportements qu’ils estiment difficiles à gérer, et ce, contre les intérêts de la Commune.

Obstruction aux travaux de la Commission

Pire encore, en menant sa propre enquête, la CMQ a déterminé « que les membres du conseil [municipal] a exploité la Commission en lui fournissant des informations fausses, trompeuses ou infondées.

C’est en fonction de ces découvertes que la CMQ a décidé de transmettre son rapport et d’autres documents au DPCP. La communication de fausses informations à la CMQ est passible d’une amende de 5 000 $ à 30 000 $ dans le cas d’une personne physique, rappelle la Commission dans son rapport.

Au terme de son rapport d’une dizaine de pages, la CMQ recommande notamment que Saint-Antoine-de-Tilly soit appuyé par le ministère des Affaires municipales dans la gestion de ses conflits et qu’un « tiers neutre » soit mandaté par le ministère des Affaires municipales. municipalité pour enquêter sur la recevabilité des plaintes de harcèlement.

La Commission donne jusqu’au 14 juin à la municipalité pour mettre en œuvre les différentes mesures proposées.

La CMQ a déposé un premier rapport concernant Saint-Antoine-de-Tilly en septembre 2022, accusant sévèrement le directeur général de l’époque, notamment en lien avec le traitement d’une plainte.

Au moment de publier ces lignes, la commune de Saint-Antoine-de-Tilly n’avait pas répondu à notre demande d’entretien.

 
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