« 500 élèves souffrent de l’absence de professeurs dans le nord des Deux-Sèvres », selon la FCPE

« 500 élèves souffrent de l’absence de professeurs dans le nord des Deux-Sèvres », selon la FCPE
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Les parents d’élèves, affiliés ou non à la FCPE (Fédération des Parents Publics d’Etudiants) déclarent exaspéré de subir l’absence d’enseignants dans les établissements publics , indique dans un communiqué Gaël Baillargeau, représentant de la FCPE à Bressuire. Ce dernier fait notamment état de l’absence non compensée de trois professeurs de français dans les collèges et lycées, qui impacte 200 élèves du nord des Deux-Sèvres. Au total, selon la FCPE, environ 500 élèves au-dessus de la ligne Parthenay-l’Absie sont sans professeur, parfois depuis septembre écrit Gaël Baillargeau.

Nos enfants sont sans professeur pendant de longues périodes, les pénalisant ainsi dans leur formation, dans l’obtention d’un diplôme, dans leur choix de formation future, dans le concours ParcourSup et dans leur avenir professionnel. Le Pacte républicain pour l’égalité des chances et l’accès au droit à l’éducation n’est plus en vigueur dans le nord des Deux-Sèvres, pour des centaines de collégiens et lycéens du public, qui doivent préparer le Brevet ou le Baccalauréat.

«Le besoin d’enseignants est anticipé»

Selon Gaël Baillargeau, le problème n’est pas spécifique au public, le secteur privé est également concerné par ces difficultés. Les élèves et les parents préfèrent une action efficace, avec des professeurs compétents, qualifiés et formés devant les élèves, plutôt qu’une communication bien huilée et trompeuse qui dit que tout va bien, qu’il y a un professeur devant chaque élève alors que ce n’est pas le cas. . .

Pour la FCPE, le besoin en enseignants est anticipé, surtout lorsque les absences sont prévisibles comme les congés de maternité ou les arrêts maladie de longue durée. Pour Bressuirais et Thouarsais, c’est un échec. La rigueur budgétaire de l’Éducation nationale a considéré que le remplacement des enseignants est un luxe que les élèves des Deux-Sèvres ne peuvent se permettre.

Une délégation de trois parents, affiliés ou non à la FCPE, a été reçue à ce sujet par le député (Renaissance) Jean-Marie Fiévet. Il est préoccupé par la situation mais n’a pas de solution résume Gaël Baillargeau.

Invitée à comparer ces estimations avec ses propres données, l’académie de Poitiers n’a pas répondu au moment d’écrire ces lignes.

 
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