la Cour de cassation rejette le pourvoi de Cédric Jubillar, permettant ainsi une reprise de l’instruction

la Cour de cassation rejette le pourvoi de Cédric Jubillar, permettant ainsi une reprise de l’instruction
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La Cour de cassation a rejeté la demande d’admission immédiate du pourvoi en cassation déposé par les avocats de Cédric Jubillar, dans un arrêt du 25 mars que franceinfo a pu consulter, jeudi 4 avril, confirmant une information du Parisien. La Cour affirme “qu’il n’y a aucune raison d’admettre l’appel” et “la procédure sera poursuivie.” L’enquête liée à la disparition de Delphine Jubillar va donc pouvoir reprendre. Le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation s’est prononcé sur la demande d’admission immédiate de ce pourvoi, et non sur le pourvoi lui-même : celui-ci pourrait donc être réexaminé si le suspect devait être déféré devant une juridiction. ‘assise.

En février, la cour d’appel de Toulouse a ordonné la reprise de l’information judiciaire dans l’affaire du meurtre de Delphine Jubillar dont est accusé son mari Cédric, en raison de nouveaux éléments à “vérifier”. Les avocats de Cédric Jubillar avaient déposé un recours pour récuser deux juges d’instruction de la Cour d’Appel de Toulousedont ils accusent “biais”.

Les trois conseils de Cédric Jubillar s’en prennent à ces deux magistrats car ils ont écrit en novembre, dans leur ordonnance de mise en examen, que “Tous les éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontrent que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse”. Aux yeux de la défense, cette affirmation constitue une atteinte à la présomption d’innocence. « En écrivant ceci, ils ont démontré leur parti pris »estime Alexandre Martin, l’un des avocats du suspect, contacté par franceinfo. « À notre avis, ils ne sont pas habilités à enquêter sur cette affaire »il dit.

Les enquêteurs doivent désormais se pencher sur une conversation téléphonique entre un détenu de la prison centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et sa mère, écoutée par l’administration pénitentiaire. Le détenu, qui était auparavant passé par la prison de Seysses (Haute-Garonne) où Cédric Jubillar est actuellement en détention provisoire, cite notamment trois personnes. Il explique : “Il n’y a toujours aucune preuve.” La mère, d’un ton léger, répond : “Ah, s’ils savaient…”, suivi de rires. Le détenu poursuit : “Voilà, Sébastien, et Mathieu, et Sofiane, ils ne les connaissent pas.”

Sans confirmer ces éléments, le procureur de la République de Toulouse expliquait, fin janvier, à l’AFP, que “les contrôles qui doivent être effectués” ne peut être, à ce jour, « uniquement dans le cadre de ces informations complémentaires ». En effet, l’enquête a été classée sans suite en novembre 2023 et Cédric Jubillar a été déféré devant la cour d’assises du Tarn pour le meurtre de son épouse. Cette demande d’informations complémentaires était donc indispensable pour mener des investigations plus approfondies.

Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans et mère de deux enfants, a disparu dans le Tarn dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son corps n’a pas été retrouvé. Son mari, Cédric Jubillar, est soupçonné de l’avoir tuée. Agé de 37 ans, il est en détention provisoire depuis juin 2021. Le couple était en instance de divorce. Dans cette affaire, Cédric Jubillar est à ce jour le seul accusé.

 
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