Le 16 octobre, Abdesalem Lassoued a abattu deux touristes suédois. Dans un message vidéo de revendication diffusé sur les réseaux sociaux, l’homme s’est présenté comme l’agresseur et s’est dit inspiré par l’État islamique. Il est apparu par la suite que le terroriste était fiché et que c’était à cause de dysfonctionnements internes aux services de sécurité que l’homme n’avait pas pu être arrêté à temps. La découverte de cette faille a poussé le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), à présenter sa démission.
Un expert suédois pointe du doigt la Belgique après l’attentat : « Il n’est pas surprenant qu’une telle chose se produise. Ce pays a un gros problème’
Le rapport de la Commission P revient sur cet épisode et met en avant les différents dysfonctionnements dans le suivi d’Abdesalem Lassoued. L’organisme de contrôle externe des fonctionnaires de police a notamment constaté qu’une faute d’orthographe s’était glissée dans le dossier du terroriste. Son nom étant mal orthographié, la police aurait cru qu’il s’agissait de deux Abdesalem Lassoued. Ce n’est qu’après l’attaque contre les Suédois que la police s’est aperçue qu’il s’agissait de la même personne…
A ce sujet, le rapport pointe également un manque de communication entre les différentes zones de police.
