Mort du petit Émile : des réponses mais le mystère continue

Mort du petit Émile : des réponses mais le mystère continue
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Une trentaine d’enquêteurs, sécurisés par près de soixante-dix gendarmes, traquent le moindre indice. Parmi eux, des spécialistes internationalement reconnus de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie (IRCGN). Les chiens spécialisés dans la recherche de restes humains ont quitté le terrain ce mercredi.

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a rappelé : “On ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre pour expliquer la disparition puis la mort de l’enfant Émile.”

Et maintenant?

Qu’attendre de l’enquête cinq jours après la découverte des premiers ossements ?

Modéliser le terrain pour retracer le parcours du petit garçon, c’est le défi des prochains jours selon le colonel François Daoust, ancien patron de l’IRCGN. “Si nous trouvons d’autres restes pouvant être étudiés par les entomologistes, nous saurons alors quand il est mort.”

Confiant dans le résultat ? « Cela dépendra de ce que nous trouverons. Je vous rappelle que dans l’affaire Lucas Tronche, retrouvée six ans plus tard, on sait qu’il est tombé. Mais est-ce qu’il a grimpé et est-il tombé, ou a-t-il été poussé ? Il y aura toujours une question.

Le général Daoust, qui commandait l’IRCGN, dont les experts travaillent actuellement dans le Haut-Vernet, entend rester factuel et n’exclut aucune piste. « Avec la recherche, l’analyse ou le renseignement criminel, les portes se fermeront et une thèse émergera. Mais tant que nous n’aurons pas trouvé d’autres ossements et surtout le point zéro, l’endroit où le petit Emile a pu tomber, s’évanouir ou être déposé, nous n’avancerons pas.

Bref, les annonces du procureur permettent-elles d’identifier une hypothèse principale ? “Il n’y a pas de coups au crâne, répond l’ancien patron de l’IRCGN. Il n’est donc pas tombé sur la tête. Il aurait pu tomber dans le ruisseau et s’y noyer, ou encore y avoir été déposé. Mais cela ne nous dit rien sur la véritable cause. Il faut absolument retrouver le point zéro, en amont, là où se trouvait le corps avant d’être dispersé par le ruisseau.

Y a-t-il eu des ratés dans la recherche ? Objectivement, j’ai rarement vu autant de moyens déployés. La raison pour laquelle il y a eu un trou dans la raquette lorsqu’ils sont allés dans cette zone le deuxième et le troisième jour était qu’il était alors trop tard. Malheureusement, nous n’obtiendrons jamais un succès à 100 %.

 
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