Les parties civiles présentes à l’audience, mardi 2 avril, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ont exprimé la peur qui les avait envahies le 12 novembre 2022. Ce jour-là, Yohann Tourneur, un jeune homme alors âgé de 24 ans, les avait dévalisées…
Les parties civiles présentes à l’audience, mardi 2 avril, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ont exprimé la peur qui les avait envahies le 12 novembre 2022. Ce jour-là, Yohann Tourneur, un jeune homme alors âgé de 24 ans, les avait braqué avec une arme de poing. pour emporter quelques centaines d’euros.
En quelques heures, il avait accompli un trajet entre Bordeaux et Saint-Quentin-de-Baron, où il a été interpellé par les gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Libourne, après le déclenchement d’un plan Épervier. Sa course folle au volant d’une voiture volée s’est terminée dans un champ, coincé entre deux véhicules des forces de l’ordre. Il était en possession d’un pistolet chargé et d’un couteau.
Tout a commencé vers 6h30, quai de Paludate à Bordeaux. Un jeune homme qui allait travailler a été abordé par Yohann Tourneur, les yeux grimacés, le visage caché par un foulard et coiffé d’un carré. Montrant un pistolet, le malfaiteur a obligé la victime à l’accompagner à un distributeur automatique pour recevoir 300 euros. Il s’est ensuite dirigé vers Bouscat où il a ciblé un bureau de tabac et une boucherie pour à chaque fois emporter l’argent liquide.
La mémoire qui vacille
En quittant la métropole bordelaise, il prend la route en direction de Salleboeuf pour attaquer une boulangerie et enchaîner avec un bar tabac à Sadirac.
Yohann Tourneur, qui habitait Baron au moment des faits, avait été condamné deux jours plus tôt par le tribunal correctionnel de Libourne pour avoir dévalisé, avec l’aide d’un complice, une septuagénaire à Saint-Germain-du-Puch.
Face à ses juges, le braqueur a vu sa mémoire vaciller. Toxicomane en 2022, il aurait commis ces vols à main armée après s’être dopé et pour financer sa consommation.
Dans ses réquisitions, le substitut du procureur de la République, Olivier Étienne, a requis une peine d’au moins cinq ans de prison avec maintien en détention. Le tribunal a imposé six ans d’emprisonnement. Le voleur est revenu derrière les barreaux après l’audience.
#Français
