Un congrès annuel des chasseurs du Lot-et-Garonne sous le signe du « combat » pour la préservation des chasses traditionnelles

Ce vendredi, les chasseurs du Lot-et-Garonne se retrouveront au Parc des Expositions d’Agen pour le congrès annuel de la Fédération Départementale. Un rassemblement, où sont attendus un peu plus de 650 délégués des sociétés municipales de chasse, qui débutera à 18 heures. Cette année, cette manifestation sera programmée au lendemain d’un arrêt du Conseil d’État, qui pourrait sonner le glas d’une chasse traditionnelle en le 47 : la chasse à l’alouette. Ce sujet sera donc sur toutes les lèvres, surtout si la juridiction décide d’annuler définitivement les décrets qui autorisent les pantes et matoles dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et le Lot-et-Garonne.

« Je serai présent à l’audience au Conseil d’Etat, avec nos avocats et nos juristes de la fédération nationale, devant la 6ème Chambre du contentieux, face à des opposants dont la seule doctrine est une idéologie dont le but est la disparition de notre chasses et, bien plus largement, de tout ce qui compose notre art de vivre et nos joies simples dans nos campagnes, affirme Laurent Vicini, président de la Fédération départementale de chasse du Lot-et-Garonne, dans un communiqué. Mais je peux d’ores et déjà confirmer notre détermination dans ce combat. Parce que c’est de ça qu’il s’agit. C’est un combat qui oppose deux visions de la société. Leur objectif est d’abolir nos cultures rurales. Cela est implicite dans leurs recours administratifs. Nous venons de réunir notre association interrégionale des Chasseurs du Grand Sud-Ouest Méprisé, créée à l’initiative de la motion que nous avons votée au congrès de Marmande l’année dernière. Nous étudions deux nouvelles motions que je soumettrai à mon congrès vendredi soir. »