Les élections sociales de mai 2024 n’auront pas lieu dans près d’un tiers des entreprises belges, selon une enquête du prestataire de services RH Acerta publiée ce mardi.
Les données, recueillies auprès de 605 entreprises, révèlent que dans ces entreprises, soit aucun candidat n’a été présenté par les syndicats, soit le nombre de candidats est inférieur au nombre de mandats à pourvoir et provient d’une seule organisation syndicale.
Cette pénurie de candidatures touche particulièrement les cadres et les jeunes de moins de 25 ans. A l’inverse, les travailleurs présentent davantage de candidats issus des différentes organisations syndicales.
Pour Donatienne Knipping, experte chez Acerta Consult, l’absence de candidatures s’explique principalement par l’existence d’un « bon modèle de concertation », souvent informel, entre direction et salariés au sein de petites structures.
Concrètement, les entreprises sans candidats ne verront ni CPPT (Comité de prévention et de protection au travail) ni CE (comité d’entreprise) mis en place, tandis que celles ayant un nombre insuffisant de candidats aux postes vacants verront ces derniers élus de droit.
