Le parquet rejette l’omission de l’infraction douanière dans l’acte d’accusation de Naciri

Le parquet rejette l’omission de l’infraction douanière dans l’acte d’accusation de Naciri
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Le Parquet Général près la Cour d’Appel de Casablanca s’est chargé de la décision du juge d’instruction concernant l’affaire » Escobar du Sahara», dans lequel Saïd Naciri et Abdenbi Bioui sont impliqués.

Selon des sources judiciaires, le procureur de la République près la Cour d’appel de Casablanca a décidé de faire appel de la décision du juge d’instruction, qui avait abandonné l’accusation de violation des dispositions relatives à la circulation et à la détention de stupéfiants à l’intérieur du périmètre douanier, comme prévu par l’article 279 bis du Code des douanes.

L’article en question précise que « constituent des infractions douanières de premier ordre : 1- l’importation ou l’exportation de stupéfiants et de substances stupéfiantes, ainsi que la tentative d’importation ou d’exportation sans autorisation ou permis ; ainsi que leur importation ou exportation sur la base d’un permis incorrect ou non conforme ; 2- détention injustifiée au sens de l’article 181 ci-dessus de stupéfiants et substances stupéfiantes ; 4- la présence de stupéfiants ou de substances stupéfiantes dans un entrepôt, un magasin ou des zones de dédouanement« .

La chambre criminelle de la cour d’appel de Casablanca devrait se prononcer sur la demande présentée par le procureur général dans la décision de renvoi, en attendant de fixer la première audience du procès après l’Aïd al-Fitr.

Le juge d’instruction a choisi de poursuivre les accusés dans l’affaire de trafic de drogue, suite à la plainte du baron international Hadj Ahmed Ben Brahim alias « Le Malien », pour le délit de trafic international de drogue.

Les personnes concernées sont accusées d’avoir participé à un accord en vue de détenir, de trafic, de transport, d’exportation et de tentative d’exportation de drogue.

Les poursuites contre Naciri ne se limitent pas aux trafics et escroqueries, mais incluent également la falsification de documents officiels et commerciaux ainsi que les abus de pouvoir dans le cadre de ses fonctions, notamment lorsqu’il était député puis président du conseil de l’État. préfecture de Casablanca.

Les mêmes sources indiquent que Naciri a également été poursuivi pour avoir menacé et fait pression sur certaines personnes afin de les forcer à faire de fausses déclarations.

Cette même accusation a également touché Abdenbi Bioui, principal accusé dans cette affaire, le juge d’instruction ayant décidé de le poursuivre pour corruption et falsification de documents officiels, outre sa participation à un accord visant à arrêter, trafiquer, transporter, exporter et tenter de pour l’exportation de drogues, ainsi que pour la dissimulation d’objets provenant d’un crime et l’utilisation de véhicules sans certificat d’immatriculation (carte grise).

Outre Naciri et Bioui, un groupe de personnes sont également poursuivis, parmi lesquels Belkacem Mir, ancien député du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), des hommes d’affaires, un créateur de mode, des dirigeants d’entreprises, des commerçants, un notaire, des éléments de sécurité. et les fonctionnaires.

 
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