L’Agence régionale de santé mobilise 10 millions d’euros pour la recherche et l’émergence du CHRU

Un premier appel à projets doté d’une enveloppe de 1 million d’euros pour trois ans, lancé ce samedi 30 mars par l’ARS, première étape d’un plan en 3 actes visant à soutenir la recherche dans le cadre du projet CHRU de Guyane.
Deuxième acte, un deuxième appel à projets sera lancé courant 2024 pour soutenir la recherche clinique, doté de 2 millions d’euros par an pendant trois ans.
Enfin, l’ARS accompagnera cinq chercheurs postdoctoraux par an pendant 3 ans, via un partenariat avec l’Ecole Doctorale de Guyane.
Au total, l’ARS mobilisera 10 millions d’euros sur les trois prochaines années pour soutenir la recherche pour la santé des Guyanais, un effort sans précédent dans le domaine de la recherche en santé sur le territoire.

Ainsi, le premier appel à projets « recherche – amorçage » à destination des chercheurs en santé est doté d’un million d’euros par an pendant trois ans, dans le but de faciliter la phase de démarrage des projets de recherche, mais aussi de soutenir les projets de carrière des futures universités. médecins ou autres scientifiques travaillant des équipes de recherche en santé.
Le programme va de pair avec le Plan Régional de Santé 2023-2028, qui vise à quadrupler le nombre de publications soutenues par la recherche clinique en Guyane, dans les thématiques suivantes : maladies génétiques en milieu tropical, cardiologie, pertinence des soins, performance des organisations. , parcours mère-enfant, santé mentale notamment dans une perspective tropicale et communautaire, soins plus verts grâce à leur impact environnemental, oncologie, soins primaires, maladies infectieuses et mondiales dont maladies tropicales négligées (MTN), communauté de santé, médicaments et dispositifs médicaux, économie de la santé et la santé publique.
Cette enveloppe annuelle d’un million d’euros vise à permettre aux chercheurs de lancer leurs projets et d’obtenir des résultats préliminaires avant de postuler à des financements plus compétitifs au niveau national, ou de se consacrer à des domaines plus mal financés comme les maladies tropicales. négligé.
L’ARS vise ainsi à soutenir financièrement les projets de recherche afin de leur permettre d’accéder au « premier niveau » grâce à des financements ponctuels pour des projets courts et ciblés, afin d’augmenter les chances des équipes d’obtenir ensuite davantage de financements. important.

Chaque projet peut recevoir jusqu’à 300 000 euros et leurs promoteurs peuvent également solliciter cette enveloppe pour financer des formations, dans la limite de 20 000 euros, ou l’achat de matériel informatique, biomédical, technique et logistique dédié exclusivement à la recherche, dans la limite de 40 000 euros.
Les candidatures pourront être déposées en continu du 30 mars 2024 au 31 mars 2027, jusqu’à épuisement de l’enveloppe dédiée au lancement de recherches en Guyane. Un comité d’évaluation se réunira quatre fois par an pour analyser les candidatures soumises.
A terme, l’amélioration des connaissances contribuera à améliorer la santé et les soins des Guyanais, estime l’ARS.

Bâtiment de recherche en construction © Ronan Liétar

La deuxième phase, le prochain appel à projets dédié à la recherche clinique, est considérée comme un enjeu majeur pour le futur CHRU et jugée essentielle pour mieux comprendre les maladies, mieux les traiter et identifier les facteurs de risque potentiels.
Plusieurs projets figurent dans le projet de médecine partagée du CHRU, dont la version définitive devrait être finalisée d’ici le milieu de l’année. L’Agence régionale de santé publiera ensuite un appel à projets, doté de 2 millions d’euros par an pendant trois ans, qui financera les moyens nécessaires à la réalisation de ces projets, à condition qu’ils puissent être achevés d’ici 2030.

Enfin, le troisième volet du soutien à la recherche de l’ARS s’adresse aux chercheurs postdoctoraux. Dans le cadre d’un partenariat avec l’Ecole Doctorale de Guyane, dirigée par le Professeur Bertrand de Toffol, chef du centre cardiovasculaire et métabolique de l’hôpital de Cayenne, l’Agence financera des bourses de cinq post-doctorants par an pendant trois ans. Les lauréats du programme postdoctoral Guyane Santé 2030 pourront être des chercheurs en santé ou des spécialistes d’autres domaines dont les travaux intéresseront la santé en Guyane. L’objectif est de démarrer l’accompagnement dès la prochaine campagne de sélection de chercheurs postdoctoraux, en mai.

Damien CHAILLOT

 
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