La rage est une maladie infectieuse d’origine virale. Dans plus de 99 % des cas chez l’homme, le virus de la rage est transmis par les chiens domestiques.
“La maladie est présente sur tous les continents sauf l’Antarctique”, explique l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Mais plus de 95 % des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique. »
En France, aucun cas de rage humaine contractée en France métropolitaine n’a été signalé depuis 1924. En 2008, un cas humain probablement consécutif à une morsure de chauve-souris a été constaté en Guyane ainsi que le cas de cette personne récemment décédée. .
Quelques cas humains acquis hors du territoire français et diagnostiqués en France ont également été identifiés.
Quels symptômes ? La rage est presque toujours mortelle dès l’apparition des symptômes cliniques. La période d’incubation est généralement de 1 à 3 mois mais peut durer de moins d’une semaine à plus d’un an.
La maladie se manifeste d’abord par de la fièvre et, souvent, des douleurs ou des paresthésies inhabituelles ou inexpliquées (picotements, démangeaisons, brûlures) au niveau du site de la blessure.
La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle du cerveau et de la moelle épinière.
Des actions sur le terrain
L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) insiste sur le fait que « la vaccination massive des chiens est la méthode de choix (pour lutter contre la rage – ndlr).
C’est le seul permettant une véritable interruption du cycle de transmission animal-humain de la maladie. Des campagnes de vaccination massive des chiens sont donc nécessaires. Tout comme les campagnes d’information et un meilleur accès aux soins humains (vaccins et sérums antirabiques). »
En France, le ministère de la Santé rappelle que « la vaccination systématique chez l’homme est recommandée pour certaines catégories professionnelles (vétérinaires, gardes-chasse, équarrisseurs…).
Il peut également être recommandé aux voyageurs se rendant dans certaines zones d’endémie (Asie, Afrique, Europe centrale, Moyen-Orient, Amérique du Sud, etc.). Dans ce contexte, la vaccination préventive peut être réalisée par tout médecin. »
Source : OMS – OIE, consulté le 24 septembre 2015
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