Si les secteurs de la production d’énergie et de l’industrie ont largement contribué à cette réduction des émissions, le secteur résidentiel et tertiaire a connu une baisse encore plus importante : les émissions mensuelles ont ainsi diminué de 6% par rapport à 2022. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse.
Les ménages et les entreprises ont initialement poursuivi leurs efforts d’économie d’énergie initiée à la demande du gouvernement en 2022, en raison du contexte d’inflation qui s’est poursuivi en 2023. En effet, les prix à la consommation ont augmenté de 3,7% sur l’année 2023 selon les chiffres de l’INSEE. Cette inflation a été encore plus forte sur les prix de l’énergie : +5,7%.
Cette hausse a eu un impact significatif sur les ménages : 52% des Français se disent inquiets de leur capacité à faire face à l’évolution des coûts énergétiques en 2024 selon la dernière enquête OpinionWay pour Qualit’ENR. Selon ce même baromètre, les dépenses énergétiques représentent 20% du budget des ménages.
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Ces efforts de sobriété ont également été facilités par les hivers doux qui ont marqué l’année 2023. Les émissions liées au chauffage ont donc baissé jusqu’en avril 2023puis en décembre de l’année dernière.
« Globalement sur l’année 2023, le secteur résidentiel-tertiaire atteint, avec 60 Mt CO2e, le niveau d’émissions de GES le plus bas depuis 1990, et dans la continuité de la réduction des émissions observée depuis 2017, malgré une hausse temporaire constatée en 2021. »conclut le rapport du Citepa.
