l’un des coaccusés restera détenu pendant toute la procédure

Prétendument impliquée dans l’affaire du « meurtre du broyeur », Cassandra Major demeurera détenue tout au long de la procédure judiciaire, a statué jeudi la Cour supérieure.

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L’accusé avait déposé une demande de liberté provisoire afin de quitter la prison pendant la procédure judiciaire.

Elle est visée par des accusations d’indignité envers un cadavre et de complicité après coup en lien avec la découverte des restes du corps de Santiago Gaona sur le terrain d’une entreprise d’élagage à Québec le 16 septembre 2023.

Les détails du récit du crime sordide sont toujours sous ordonnance de non-publication, mais selon les premiers éléments de l’enquête, Cassandra Major, François Bouchard et Jean-Philippe Lamontagne auraient transporté le corps de la victime de Contrecoeur à Québec. Ils auraient ensuite utilisé un broyeur industriel pour mutiler le corps de Gaona avant de tenter de disposer des restes en les brûlant sur place.

Rejet de la demande

Le juge Carl Thibault a tranché jeudi en rejetant la requête de Cassandra Major. Les motifs de cette décision du magistrat font également l’objet d’une ordonnance de non-publication afin de protéger les droits de l’accusé lors d’un éventuel procès.

Le casier judiciaire de la femme de 31 ans fait état d’antécédents de consommation de drogue, mais aussi de non-respect des conditions de probation lors de sa sortie dans d’autres cas.

L’un de ses coaccusés, Jean-Philippe Lamontagne, a été libéré sous de strictes conditions début janvier.

François Bouchard devra également demeurer détenu jusqu’à la fin de son procès en raison de l’accusation de meurtre au deuxième degré portée contre lui.

Selon l’acte d’accusation déposé dans ce dossier, les enquêteurs estiment que Santiago Gaona a été tué « entre le 8 et le 16 septembre 2023, à Contrecoeur ». Rappelons que la résidence de François Bouchard, située dans cette municipalité au nord-est de Montréal, avait été scrutée par les enquêteurs du Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale.

Des sources ont indiqué lors de l’enquête que l’affaire pourrait être liée directement ou indirectement au monde des stupéfiants, François Bouchard ayant des liens présumés avec le crime organisé.