l’essentiel
Le conflit qui a débuté entre les pompiers et le Département le 19 février a été résolu ce jeudi 28 mars.
La grève a duré six semaines. Depuis le 19 février, les pompiers professionnels de l’Aveyron sont en grève, même s’ils effectuaient toujours leurs interventions. Un mouvement historique pour les pompiers du Rouergats. Car selon leurs dires, face à une multiplication des interventions et à une future réorganisation au sein du service départemental d’incendie et de secours (Sdis), le besoin de recruter était grand.
Ces négociations, menées entre les syndicats de pompiers professionnels et le Département (en charge du Sdis), ont finalement abouti ce jeudi 28 mars, après cinq réunions. Ce qui marque la fin de ce mouvement social.
Ainsi, huit postes seront créés d’ici 2026. Quatre officiers, personnels administratifs ainsi que trois pompiers viendront renforcer les rangs des pompiers aveyronnais. À cela s’ajoute également une augmentation annuelle de salaire de 300 € pour les agents administratifs.
De longues négociations
Ainsi, les syndicats se contentent d’obtenir des progrès. Même si en réalité, les choses étaient plus compliquées. Ce lundi 25 mars, les éléments d’un protocole d’accord ont été présentés, sans que les négociations aboutissent. Une nouvelle réunion a ensuite eu lieu avec le président du Département Arnaud Viala le lendemain, mardi 26 mars. Et c’est ce jeudi que deux des trois organisations syndicales (Avenir Secours 12 et la CGT) ratifient l’accord.
Seule Force Ouvrière a refusé d’accepter ces négociations. « Des choses ont été faites, donc nous avons des progrès, mais pour l’avenir, nous avons besoin de plus. Il y aura d’autres combats», annonce Emmanuel Causse, représentant de Force ouvrière.
Toutefois, les trois organisations étant regroupées au sein d’une intersyndicale, le conflit s’arrête là. « En gros, nous souhaitions une dizaine de pompiers supplémentaires. Nous n’en sommes pas encore là, mais les progrès ne sont pas non plus négligeables. Ces progrès représentent une certaine somme d’argent», analyse Christophe Austruy, représentant CGT. .
À ces augmentations financières s’ajoutent également l’assurance du Département d’une meilleure gestion des risques psychosociaux pour le personnel.
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