La Région a investi 500 millions d’euros dans le cadre des Jeux Olympiques

La Région a investi 500 millions d’euros dans le cadre des Jeux Olympiques
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SSi la Région attend des bénéfices de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’événement a également un coût pour la collectivité. Pour financer les transports, les infrastructures sportives ou contribuer à l’effort de sécurité, le conseil régional d’Ile-de-France a investi plus de 500 millions d’euros. Ce qui en fait le premier financeur communautaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et le premier financier public après l’Etat.

Le défi des transports

Cet effort financier doit permettre de relever le défi des transports pour assurer le déplacement des plus de 2 millions de visiteurs attendus cet été en Île-de-France. Un défi qui laisse certains sceptiques, surtout compte tenu des menaces de grève qui menacent cette période. Quoi qu’il en soit, un plan de déplacements spécifique a été mis en place par Ile-de-France Mobilités (l’autorité organisatrice des transports de la région) et permettra l’accès à tous les sites de compétition. ” Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux de l’histoire à être 100 % accessibles en transports en commun bas carbone », annonce la Région.

Ce plan prévoit une offre de transport augmentée de 15 % en moyenne et jusqu’à 70 % sur certaines lignes comme la ligne 9 du métro ou les lignes A et C du RER. Il s’appuiera également sur les nouveaux transports livrés pour l’événement : le prolongement de la ligne 14 du métro (vers Saint-Denis-Pleyel au Nord et vers l’aéroport d’Orly au Sud), le prolongement du RER E jusqu’à Nanterre et le prolongement du Tramway T3B jusqu’à Porte Dauphine. Dix lignes de navettes gratuites seront également mises en place pour accéder aux sites de compétition éloignés des gares, tandis que 150 navettes seront dédiées aux spectateurs en fauteuil roulant, et 1 000 bus transporteront athlètes et personnes accréditées.

L’efficacité du système dépendra également des informations fournies aux utilisateurs. Une application « Transports en commun Paris2024 », disponible dès le mois de mai, guidera les spectateurs qui pourront également acheter (dès juin) le Pass Paris 2024 offert pour l’occasion. Parallèlement, une signalétique aux couleurs des Jeux sera installée dans toutes les gares desservant les sites, et 5 000 agents seront mobilisés dans les gares pour aider les spectateurs à trouver une solution de transport. Qui pourra aussi opter pour la mobilité douce grâce aux 415 km de pistes cyclables reliant les grands sites olympiques, financés avec l’Etat. Autre option : le taxi. Durant les Jeux, 1 000 taxis à hydrogène circuleront dans la région.

Moyens de sécurité

Mais le transport n’est pas le seul défi posé par les Jeux. La sécurité en est une autre qui mobilise également la Région. Cela passe par la formation de 15 000 personnes aux métiers de la sécurité (la Région a formé plus de 50 000 personnes à tous les métiers nécessaires à l’organisation des Jeux), la création d’une brigade mobile régionale de sécurité de 50 agents dans les transports (qui sera poursuivie après les Jeux) pour renforcer les 3 000 agents de sécurité, la mobilisation de 50 brigades de cyno-détection et l’installation de 500 caméras de vidéoprotection supplémentaires dans les gares, s’ajoutant aux 85 000 déjà en place. lieu. La Région mettra également à disposition 5 000 places d’embarquement pour accueillir les forces de sécurité mobilisées en provenance d’autres régions et fera de son quartier général de Saint-Ouen un centre de repos pour sentinelles, accessible de jour comme de nuit. Direction régionale qui héberge également « L’Abri » : un lieu de refuge pour victimes d’agressions et de harcèlement accessible 24h/24 et 7j/7.

L’héritage des Jeux Olympiques

Au-delà du financement de mesures ponctuelles limitées à la période des Jeux Olympiques, certains investissements de la Région soutiennent des projets d’équipements et d’infrastructures qui bénéficieront durablement aux Franciliens. Équipements et infrastructures sportives notamment. La Région aura construit ou rénové 2 600 équipements sportifs (dont les deux tiers en grande couronne), dont 108 piscines (dont 35 en Seine-Saint-Denis) permettant désormais à plus de 1,5 million de Franciliens supplémentaires d’y accéder. à une piscine locale. Région qui disposera d’un tiers d’équipements sportifs nationaux ou internationaux supplémentaires après les Jeux. Et les JO laisseront en héritage des équipements sportifs exceptionnels comme Le Prisme, lieu dédié au handisport à Bobigny.

Grâce aux Jeux Olympiques et Paralympiques, l’Ile-de-France bénéficie également d’un patrimoine en matière d’habitat et d’aménagement urbain avec près de 4 000 nouveaux logements construits (notamment pour les étudiants), des aménagements pour les mobilités douces comme la passerelle entre L’Ile -Saint-Denis et Saint-Denis, l’enfouissement des lignes à haute tension à Saint-Denis, l’échangeur Pleyel ou encore la création de plusieurs dizaines d’hectares d’espaces verts.

Ces jeux sont un véritable accélérateur pour notre territoire, pour concrétiser de nombreux projets : transports, logements, équipements sportifs. », souligne Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la Région et d’Ile-de-France Mobilités. ” Je sais que cela peut causer des désagréments à nos populations pendant quelques semaines mais les résultats seront positifs pour toute la région et le pays. », affirme l’élu.

Premiers bénéfices économiques

Les Jeux olympiques et paralympiques ont déjà un impact économique en Ile-de-France avec 110 projets d’investissements étrangers ayant déjà permis la création de 1 500 emplois et 4 000 à terme. ” Un tiers de ces projets viennent des Etats-Unis et concernent les services », précise la Région. Et deux projets sur trois seront situés en dehors de Paris. ” Ces projets vont du béton bas carbone (ECOCEM) à Champlan, à l’analyse du dopage (Thermo Fischer) à Villebon-sur-Yvette. », illustre le Conseil régional.

La Région souhaite également profiter de l’événement pour promouvoir l’emploi. Plus précisément celui des travailleurs des Jeux. Pour ce faire, une plateforme de reconversion (« emploipostJOP ») sera créée à partir de juin pour accompagner ces travailleurs et les bénévoles mobilisés pendant les Jeux. Ils peuvent y déposer leur CV, répondre à des offres d’emploi ou se lancer dans une formation qualifiante. L’Île-de-France concentre 150 000 des 181 000 emplois JOP (82 %).

 
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