un octogénaire mis en examen pour avoir loué ses appartements à des prostituées au prix fort

un octogénaire mis en examen pour avoir loué ses appartements à des prostituées au prix fort
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INFOS BFMTV. Cet homme, âgé de 88 ans, a été mis en examen pour blanchiment de proxénétisme aggravé pour avoir mis à disposition douze de ses logements à un réseau de proxénètes sud-américains. Il a été placé sous contrôle judiciaire compte tenu de son âge.

La petite entreprise de « Papito Michel » ne connaissait pas la crise. Selon les informations de BFMTV, un homme de 88 ans, surnommé « Papito Michel », a été mis en examen le 14 mars du chef de « proxénétisme aggravé » après une vaste perquisition lancée par les enquêteurs de la brigade de répression. de proxénétisme (BRP) de la police judiciaire parisienne.

La justice accuse cet octogénaire, propriétaire d’une vingtaine d’appartements dans les Hauts-de-Seine, d’en avoir loué une douzaine à des prostituées transgenres ou travesties, de nationalité péruvienne, facturant des loyers excessifs et profitant de la situation précaire dans laquelle se trouvaient ses locataires.

« Tamara », une proxénète présumée de 31 ans

A l’issue de sa mise en examen, le retraité, déjà connu pour le même type de faits, a été placé sous contrôle judiciaire. Co-saisis dans cette affaire, les enquêteurs du groupement interministériel de recherche (GIR) de Paris ont procédé à la saisie des logements, – dont la valeur a été estimée à près de 2,6 millions d’euros -, de l’octogénaire sans scrupules, ainsi que 315 000 personnes. euros sur ses comptes bancaires.

Toujours selon les informations de BFMTV, « Papito Michel » s’est défendu en arguant de « ne pas avoir été assez attentif » quant à la location de son bien immobilier et à l’usage qui en est fait. Il a également assuré “ne pas avoir facturé de loyer excessif”.

Dans ces modestes logements, situés notamment à Asnières-sur-Seine, Colombes, Courbevoie et La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), les enquêteurs du BRP ont vu défiler une cinquantaine de prostituées, tombant dans les filets. d’un réseau de prostitution dirigé par un proxénète présumé, surnommé « Tamara », âgé de 31 ans.

Ce dernier, épaulé par plusieurs lieutenants, surnommés Coco, Angi, Machiri, Xiomara ou encore Katsumi, est soupçonné d’avoir géré ce réseau, entre janvier 2018 et mars 2024.

Il est également soupçonné d’avoir forcé une cinquantaine de compatriotes péruviens, recrutés dans leur pays d’origine ou en Espagne, à échanger leurs corps dans les appartements de « Papito Michel » mais aussi au Bois de Boulogne et occasionnellement des « tournées sexuelles » dans le provinces. « Tamara » a également été mise en examen pour « proxénétisme aggravé » et « traite des êtres humains », avant d’être placée en détention provisoire.

Réseau très actif en 2023

Huit autres membres présumés de ce réseau ont suivi le même chemin et cinq ont été incarcérés.

Les enquêteurs de BRP travaillaient sur « Tamara » et son équipe depuis le printemps 2019. Avant de constater les « activités » de ce réseau mises entre parenthèses pendant la pandémie de Covid-19.

« Ce réseau a été très actif en 2023, confie une Source proche du dossier. Plus de 23 000 euros en espèces ont été saisis mais on sait que des transferts d’argent étaient régulièrement organisés vers l’Espagne et le Pérou. Ce réseau était très structuré et chacun y trouvait sa tâche. Il y avait ceux qui organisaient les rendez-vous lors des sex tours, ceux qui assuraient la location du logement, puis l’encaissement du loyer, ceux qui louaient les emplacements dans les bois de Boulogne et recrutaient les victimes à la campagne ou en Espagne avant de financer. leur arrivée en Europe.

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