à Paris, plus de 120 000 euros sont volés

à Paris, plus de 120 000 euros sont volés
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Un Parisien a été victime d’une escroquerie de plus de 120 000 euros après avoir été victime d’une escroquerie bancaire de la part d’un présumé employé du « service fraude » de sa banque. Une plainte a été déposée ce jeudi au commissariat du 8e arrondissement. Les investigations ont été confiées aux policiers de la Brigade anti-fraude aux paiements (BFMP). Contacté ce samedi, le parquet de Paris n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

L’affaire a débuté mardi 23 avril dernier, avec un faux SMS de l’Antai, l’Agence nationale pour le traitement automatisé des infractions, disant à cet homme qu’il devait payer dans les plus brefs délais une amende de 35 euros sous peine d’augmentation du montant. Après avoir payé sa carte bancaire, il finit par douter de l’authenticité du message qu’il a reçu et décide de s’y opposer.

Mais dans la journée, il a reçu un appel d’un individu qui disait s’appeler « Cohen » et qui se présentait comme un employé du « service fraude » de sa banque. Il lui explique que l’ensemble de ses comptes font l’objet d’une opération de piratage et que des policiers spécialisés enquêtent actuellement sur sa situation. Dans la foulée, la victime reçoit également un SMS confirmant les propos de son interlocuteur et l’appel d’une autre personne se faisant passer pour le commissaire du 17e arrondissement.

De quoi mettre la victime à l’aise. Elle échangera alors des informations précises sur son patrimoine avec M. Cohen qui enverra un complice chez elle sous prétexte de l’aider. Sur place, ce dernier accède à l’ordinateur et récupère les codes d’accès ainsi que plusieurs cartes bancaires. Aussi, il lui est demandé de restituer son coffre-fort en lieu sûr à une adresse du 9e arrondissement.

Le lendemain, 24 avril, un nouveau personnage entre en scène. Il s’agit d’un jeune homme qui prétend être un employé de Brink’s. Ce dernier récupérera le coffre-fort en échange d’un code qui a été convenu entre M. Cohen et la victime, là encore pour convaincre cette dernière du sérieux de l’opération. Ce n’est que vendredi, soit deux jours après le début de l’arnaque, qu’il s’est rendu compte qu’il faisait toujours l’objet de prélèvements frauduleux. Et surtout, son interlocuteur privilégié, M. Cohen, ne répond plus au téléphone. Au total, le plaignant estime son préjudice à 124.600 euros.

Ce type d’arnaque, qui consiste à manipuler les clients pour les obliger à effectuer des opérations frauduleuses sur leurs comptes, connaît actuellement un réel essor. Selon la Banque de France, les dommages liés à ces fraudes ont atteint 340 millions d’euros en 2022. Le site Cybermalveillance.gouv.fr fait état d’une hausse de 78 % en 2023, avec 5 000 demandes. aide aux victimes de ces escroqueries.

 
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