Le canton de Vaud va créer 140 postes pour la protection de l’enfance

Le canton de Vaud va créer 140 postes pour la protection de l’enfance
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Objectif principal : augmenter la capacité d’accueil des foyers et adapter l’offre de services ambulatoires afin d’assurer durablement la qualité des soins sur l’ensemble du territoire, a résumé le conseiller d’Etat écologiste.

Plus de 8 000 enfants sont surveillés

Le contexte actuel est effectivement difficile. De 2016 à 2023, l’augmentation du nombre d’enfants ayant besoin de protection est de 21 %. Pour la première fois, le seuil des 8.000 enfants suivis a été dépassé (8.177) en 2023, dont 1.100 mineurs nécessitant un placement hors de leur milieu familial, soit seulement 13%, a indiqué Manon Schick, cheffe de la Direction générale. de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ).

Ce chiffre de 1100 est « relativement stable », selon Manon Schick. Elle précise que 60 % des demandes de placement sont faites sur ordonnance des tribunaux et que les 40 % restants sont faits en accord avec les parents. A ce jour, le Canton subventionne 26 institutions pour un total de 40 foyers et 760 places. Et environ 370 enfants sont placés dans des familles d’accueil.

Le nombre d’enfants dépourvus de solutions de protection durables augmente également. Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, en urgence et de courtes durées, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente de placement et 15 sont en attente d’une famille d’accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

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Un manque important de personnel

Une autre grande préoccupation est la pénurie importante de personnel qui frappe l’ensemble du secteur social parapublic. Pour la protection de l’enfance, environ 70 % des institutions manquent d’éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a noté « une difficulté de recrutement ». Par ailleurs, 47 places ont dû être gelées (elles rouvriront progressivement), dont un foyer entièrement fermé (il devrait rouvrir d’ici cet été).

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l’année dernière, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d’accueil. Il avait également prévu une enveloppe de 15 millions pour augmenter les salaires de tout le secteur social parapublic, avec pour résultat concret une augmentation de 300 francs en moyenne par an pour les éducateurs à temps plein.

Par ailleurs, une « task force recrutement » a été créée entre la DGEJ et l’organisation faîtière des institutions sociales, l’Association vaudoise des organismes privés pour personnes en difficulté (AVOP). Les mesures prises ont déjà permis à certaines institutions de réembaucher du personnel, assure-t-on.

140 nouveaux postes et trois axes

Jeudi, 80 millions de francs supplémentaires ont été annoncés pour quatre ans. Il financera 34 millions supplémentaires pour 140 postes supplémentaires à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement 710 postes, soit une augmentation des effectifs de 20%.

« Il s’agit de stabiliser la situation dans les institutions et les foyers », a souligné Manon Schick. Cette somme servira également à mieux équiper les foyers pour remplir leurs missions et à augmenter les indemnisations des familles d’accueil, ajoute-t-elle.

Une deuxième série de mesures d’un montant de 43 millions est prévue pour améliorer et développer les services. Ce volet comprend l’augmentation de la capacité d’hébergement d’urgence (+10%) pour limiter les hospitalisations sociales, mais aussi le renforcement « massif » des mesures ambulatoires, que ce soit en intensifiant les interventions à domicile ou en augmentant les places en accueil de jour – plus 100 places – au total. Régions.

A cela s’ajoute la volonté de réduire les délais d’attente pour les droits d’accès (lieu de médiation) à trois mois maximum, au lieu de six à huit mois actuellement, selon Manon Schick.

Enfin, troisième axe, trois millions de francs seront alloués pour permettre à la DGEJ de mieux suivre l’évolution des besoins sur l’ensemble du canton, notamment à travers une plateforme centralisée qui gère les demandes de placement.

 
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