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Deux journalistes ont été condamnés, vendredi 22 mars, à des peines de prison avec sursis pour « financement du terrorisme » et ont fait appel de cette décision. Sur Europe 1, le chroniqueur assure que la direction de la radio publique avait été “alertée” avant de collaborer avec l’une d’elles.
Deux poids, deux mesures ? Dans son éditorial hebdomadaire du lundi 25 mars, Philippe Val, ex-patron de France Inter désormais chroniqueur sur Europe 1, a visé son ancienne maison. A l’antenne, il plaisante sur l’écart apparent, selon lui, entre un “Présomption d’innocence” qu’il estime inexistant dans le cas de Jean-François Achilli, suspendu de l’antenne par mesure de précaution pour avoir collaboré au livre du président du RN, Jordan Bardella, et le cas d’un journaliste, “embauché” par France Inter alors qu’elle « aurait des liens avec Daesh ».
Philippe Val assure notamment que la direction avait été “alerte” de la situation : « Vous connaissez sûrement l’émission de France Inter Interception, le magazine de reportage de l’éditorial. L’histoire se déroule en 2022. On parle d’embaucher un journaliste de Médiapart, Céline Martelet, en reportage à Idlib, en Syrie. Plusieurs confrères, spécialistes du Moyen-Orient, ont alerté le syndicat des journalistes, la société des journalistes, le secrétariat général de la rédaction et la direction éditoriale de France Inter : le journaliste en question aurait des liens avec Daesh et serait
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