“L’Etat, l’institution, sera toujours aux côtés de ses agents, ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité, face à ces tentatives d’entrisme islamiste dans nos établissements scolaires”, a argué le chef du gouvernement sur TF1, au lendemain de la crise. l’annonce du départ du directeur de l’école secondaire Maurice-Ravel, menacé de mort depuis l’incident. « J’ai décidé que l’Etat allait porter plainte contre cette jeune femme pour dénonciation calomnieuse », a déclaré Gabriel Attal.
La plainte de l’étudiant a été classée sans suite pour « délit insuffisamment caractérisé », a annoncé mercredi le parquet.
La « laïcité » est « constamment mise à l’épreuve »
La « laïcité » est « constamment mise à l’épreuve. Et on voit, il y a une forme d’entrisme islamiste qui se manifeste notamment dans nos établissements scolaires”, a déclaré le Premier ministre.
“Cet entrisme, ces attentats ont fait récemment deux victimes dans la famille de l’Education nationale, Dominique Bernard et Samuel Paty”, a-t-il rappelé. Ces deux enseignants ont été tués dans des attentats islamistes, Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine en octobre 2020 et Dominique Bernard à Arras, en octobre 2023.
“Il a une grande dignité dans cette épreuve”
Mercredi après-midi, le Premier ministre a reçu pendant une heure le directeur de l’école secondaire Maurice-Ravel. « Je tiens vraiment à lui rendre hommage car il a une grande dignité dans cette épreuve. Il devait prendre sa retraite en juin. […] Certains lui ont conseillé, pour des raisons de sécurité, de partir un peu plus tôt », a-t-il précisé. Il « a simplement fait son travail ». « Il a demandé à une jeune femme d’appliquer la loi, c’est-à-dire de retirer son voile dans l’établissement scolaire. Cette jeune femme l’a refusé et, pire encore, elle a cherché à l’intimider en l’accusant de l’avoir agressée ou de violences.
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