La grande région de Québec se prépare à affronter la crise climatique

La grande région de Québec se prépare à affronter la crise climatique
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« Ce n’est plus une question de si, c’est une question de quand », a insisté le maire de Québec mercredi lors d’une conférence de presse sur la « résilience » territoriale.

Président de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), Bruno Marchand était pour l’occasion entouré des maires et préfets des villes et MRC de la grande région.

Un symbole pour illustrer la force de frappe que souhaitent avoir les élus. Ensemble, ils forment une équipe pour affronter un ennemi commun : le changement climatique.

« Tout le monde s’inquiète réellement du sort des citoyens qui subissent les conséquences du changement climatique. Notre travail est de prévenir», affirme le maire Marchand.

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Le maire de Québec Bruno Marchand avec des représentants de la Communauté métropolitaine de Québec lors d’une annonce sur la résilience territoriale le 27 mars 2024. (Valérie Gaudreau/Le Soleil)

Au Québec, on en a déjà un avant-goût, insiste-t-il, et les risques de subir encore davantage de catastrophes naturelles ne sont pas nuls. Chez sa voisine Lévis, on s’inquiète particulièrement de la crue annoncée du fleuve Saint-Laurent, qui pourrait atteindre près de 50 cm.

L’Île d’Orléans, quant à elle, est aux prises avec des défis d’approvisionnement en eau, sans compter l’érosion des berges qui touche également la Côte-de-Beaupré. « C’est visible à l’œil nu. Cela évolue chaque année », mentionne Pierre Lefrançois, préfet de la MRC de Côte-de-Beaupré et maire de L’Ange-Gardien.

Au nord, les inondations inquiètent davantage Stoneham, qui sera bientôt contraint de reloger les citoyens vivant en zone inondable.

« Nous avons perdu des routes ces dernières années. Cela a des impacts directs sur nos citoyens. Il faut décloisonner et arrêter de travailler sur nos limites municipales», presse le maire de la municipalité, également préfet de la MRC de Jacques-Cartier.

Défi « numéro 1 »

La Communauté métropolitaine de Québec n’a pas encore quantifié le coût des changements climatiques pour les villes membres.

Mais pour éviter de se retrouver « l’eau à la bouche » le moment venu, lorsque les effets des changements climatiques seront encore plus importants, la CMQ prévoit « accélérer le rythme » pour s’épargner une partie du coût « énorme ». » anticipait de les affronter.

«Il y a des prévisions […] pour lequel nous pouvons déjà voir ce qui était prévu pour 2030 se réaliser aujourd’hui. Face à l’accélération du changement climatique et à ses effets, nous sommes nous aussi obligés d’accélérer.»

— Bruno Marchand

En faisant plus vite, ensemble, et en prévenant le pire, le maire de Québec calcule que chaque dollar investi en prévention permettra d’éviter des dégâts six fois plus élevés une fois les catastrophes passées.

Ainsi, dans un « partage nécessaire », les acteurs municipaux de l’aménagement du territoire et de la sécurité civile de la région se retrouveront pour trouver des solutions concrètes aux défis qui se profilent. Urbanistes, pompiers et directeurs de la sécurité civile mettront à profit leur expertise le 29 avril.

« Seuls, nous sommes limités. Unis ensemble, nous pouvons beaucoup mieux réussir », conviennent les élus régionaux.

 
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