A Avranches, les retraités réclamaient le droit de manifester place Littré

A Avranches, les retraités réclamaient le droit de manifester place Littré
Descriptive text here

Le rassemblement intersyndical d’une trentaine de personnes à la mairie d’Avranches (Manche), mardi 26 mars, avait pour objectif de réclamer une augmentation des pensions de retraite des salariés retraités. Depuis début 2017, l’augmentation du coût de la vie s’élève à 17 %, tandis que les décisions politiques de geler les retraites ou de les augmenter en dessous de l’inflation ont limité l’augmentation des retraites à 7,9 %.

Lire aussi : Grève dans la fonction publique : une manifestation et un accueil périscolaire perturbés à Avranches

Mais c’est l’interdiction de manifester place Littré qui était présente dans l’esprit des manifestants. Le sous-préfet nous ordonne de nous rendre place Carnot, près du Jardin des Plantes, même si nous sommes toujours rassemblés devant la mairie. Nous respectons les protocoles et on nous répond par la négative » les manifestants s’indignent. Ces derniers ont parlé de deux poids, deux mesures lors des récentes manifestations des agriculteurs. Cela va toujours très bien à la gendarmerie depuis vingt ans. Aujourd’hui, nous sommes traités comme des délinquants. » souligne Bernard Daragon de la CGT.

Difficultés de stationnement selon la mairie

A la fin de la manifestation, Jacques Lucas, premier adjoint au maire d’Avranches, a expliqué les raisons de cette demande de changement de lieu de la manifestation. Nous leur demandons de manifester temporairement ailleurs, car nous rencontrons des difficultés de stationnement à cause des travaux à Avranches. Les commerçants ont besoin que leurs clients puissent se garer place Littré. Quand les syndicats nous annoncent qu’il y a 300 manifestants, il n’est pas possible de les laisser entrer sur le parking devant la mairie. Lorsque nous aurons trouvé toutes les places de stationnement, il n’y aura plus de problèmes.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Doctolib ou le désert médical pas si sec de Charente