après le « massacre », elle appelle au nettoyage

après le « massacre », elle appelle au nettoyage
Descriptive text here

Une Montréalaise accusée d’avoir torturé et tué un homme lors d’un « massacre » à son domicile a par la suite appelé une amie pour s’occuper du ménage, a témoigné cette dernière ce mercredi.

• Lire aussi : «Je ne veux pas mourir comme ça!»: un Montréalais torturé et poignardé à mort suite à une dispute

«Elle m’a dit qu’ils ont pris une machette et qu’ils ont couru après un gars et qu’ils sont devenus fous sur lui au point que c’était une hécatombe», a témoigné Christina Saulnier, lors du procès de son amie Véronique Manceaux au palais de justice de Montréal.

Visiblement nerveux, Mmoi Saulnier est passée à la barre des témoins ce mercredi, pour raconter les bribes d’informations qu’elle a pu entendre suite au meurtre de Jimmy Méthot en septembre 2021.

Véronique Manceaux est accusée de meurtre au premier degré et d’indignité envers un cadavre. Photo déposée comme preuve au tribunal. Avec l’aimable autorisation du tribunal

Photo fournie par le tribunal

Selon la Couronne, M. Méthot s’est rendu ce soir-là au domicile de l’accusé, en compagnie d’autres personnes. Cependant, un conflit éclate et à un moment donné, Manceaux commence à frapper la victime, qui tente en vain de s’enfuir.

Ses agresseurs, dont un mineur, lui auraient alors servi un « dernier repas », puis l’auraient forcé à boire un liquide inflammable.

«Je ne veux pas mourir comme ça», aurait plaidé M. Méthot, qui a ensuite été poignardé à mort.

Femme de chambre

“Dans les jours suivants, il y a eu un nettoyage des locaux, vous entendrez un expert qui a détecté ces traces”, a expliqué M.e Jasmine Guillaume au jury à l’ouverture du procès.

Et pour cela, Manceaux aurait fait appel à son amie qui travaillait comme femme de ménage dans une entreprise privée.

« Elle m’a dit que le logement était en désordre suite à une fête », a témoigné la femme. Que c’était arrivé il y a quelques jours, que quelque chose s’était passé, elle était un peu paniquée.

Jimmy Méthot, victime d’un meurtre sordide en septembre 2021 à Montréal

Photo prise depuis Facebook

Étant concentré sur la conduite, Mmoi Saulnier n’a pas fait attention à ce que lui disait son amie, à tel point qu’elle n’a pas semblé y prêter attention lorsque l’accusé lui a dit que « quelqu’un est mort ».

Juste avant l’arrivée de la police

Une fois sur place, la femme de ménage commençait à faire son travail lorsque deux hommes arrivèrent. Mmoi Saulnier affirmait qu’elle ne les connaissait pas, mais qu’à un moment donné, Manceaux se serait fâché contre eux.

« Elle était fâchée qu’ils ne soient pas arrivés plus tôt et qu’elle doive tout faire elle-même », a déclaré son amie.

Ce n’est que vers la fin du ménage que Mmoi Saulnier a eu plus de détails sur l’affaire, notamment sur l’attaque à la machette qui se serait transformée en « massacre ».

« Ensuite, je suis rentré chez moi », a déclaré le témoin. Je suis passé plus tard et j’ai vu la police, alors je suis retourné directement à la maison.

Ce n’est que quelques semaines plus tard que les enquêteurs l’ont contactée.

Le procès de Manceaux, accusé de meurtre au premier degré et d’indignité envers un cadavre, se poursuit. Elle est représentée par Msont Carl Devost Fortin et Fanie Lacroix, tandis que Me Marie-Claude Bourrassa assiste Me Jasmine Guillaume pour l’accusation.

Avez-vous des informations à nous partager sur cette histoire ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV incarcération d’un homme pour avoir tiré sur un gendarme et sa femme
NEXT Un immeuble de bureaux construit en 2025 face à la gare Montaigu-Vendée