L’histoire ne dit pas lequel de Philippe ou de Simon est représenté à travers l’immense statue en bois située à l’entrée de « Vars 2000 », un ensemble immobilier haut de gamme en construction dans la station haute-alpine. En revanche, il ne pouvait en être autrement, ce skieur de vitesse figé pour l’éternité dans sa position aérodynamique est sans doute un Billy tant ce nom a marqué de son empreinte l’histoire encore jeune de la discipline au cours des 40 dernières années. D’ailleurs, si l’on devait jouer au jeu des sept familles avec le vénérable clan Varsinc, l’indice suprême pour repérer l’un de ses membres serait la vitesse à laquelle ils ont déjà été flashés au cours de leur vie, des skis de 2, 38 m à les pieds.
Dans cette famille, on demande donc au père, Philippe, premier homme à avoir dépassé les 230 km/h, et ancien recordman du monde avec une marque établie à 243,902 km/h en 1997. Et puis il y a les fils. Louis, 241 km/h au compteur tout de même avant d’arrêter la pratique il y a quelques années, et Simon, triple champion du monde (2022, 2023, 2024), vainqueur du globe de cristal en 2021, et surtout, titulaire depuis mars Le 22 décembre 2023, la nouvelle vitesse de référence est de 255 500 km/h. Cependant, le patriarche jure devant ses grands dieux lorsqu’il évoque la trajectoire familiale. “Ce n’est pas moi qui les ai mis au ski de vitesse. Ils sont venus là parce qu’ils ont vécu avec quand ils étaient enfants aux côtés de leur père mais aussi des champions de l’époque. Ils sont tombés dedans, je ne leur ai rien imposé et je ne les ai certainement pas poussés à faire quoi que ce soit.“
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