elle tombe sur un trottoir en réparation près du Palais de Tokyo et retombe au tribunal

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Par Éditorial Paris
Publié le

27 mars 24 à 7h34

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cour administrative d’appel de Paris désavouée une sexagénaire qui réclamait 90 000 euros à la Ville de Paris après sa chute sur le trottoir près de la terrasse du restaurant Palais de Tokyodans le 16ème arrondissement de la capitale.

Un « décapage du revêtement du trottoir »

Cette femme, aujourd’hui âgée de 65 ans, a trébuché le 29 août 2018, « vers 16 heures », alors qu’elle marchait avenue du Président-Wilson, au niveau de la terrasse du restaurant du centre d’art moderne et contemporain. Un « décapage du revêtement du trottoir », dans « le prolongement d’une déformation convexe de ce revêtement », a fissuré « toute la largeur du trottoir et sur quelques centimètres de hauteur », explique le tribunal dans un jugement du 29 décembre 2023, qui vient d’être rendu public.

Ce « échec de la maintenance normale » de la voie publique engageait donc la responsabilité de la commune de la maire, Anne Hidalgo (PS), selon la requérante, qui avait en conséquence fait « une demande préalable d’indemnisation » auprès de la mairie de Paris. Mais elle n’a pas obtenu gain de cause.

Après un nouveau désaveu du tribunal administratif de Paris le 30 juin 2022, cette sexagénaire s’est donc tournée vers la cour administrative d’appel de Paris pour espérer obtenir réparation du préjudice qu’elle estimait avoir subi. « Il appartient à l’usager victime d’un dommage survenu sur la voie publique de fournir la preuve de la cause et de l’effet entre les travaux publics et les dégâts dont il se plaint », commencent par lui rappeler d’une manière générale les juges.

“MS. est celui à l’origine de sa chute », résument-ils.

Une excavation de 2 centimètres, une chute en plein jour

” Or, ces dernières ont été prises à proximité de l’entrée du restaurant du Palais de Tokyo, c’est-à-dire à l’endroit où Mme. De plus, les photographies prises sous un angle plus large montrent un desquamation dont les caractéristiques correspondent à celles visibles sur les photographies incluses. dans le dossier de Mme.

« Dans ces conditions, alors que le requérant ne produit pas pas de début de justification à l’appui de ses affirmations, la fouille (…) doit être considérée comme ayant une hauteur d’environ 2 cm et une longueur de 30 cm, juge la cour administrative d’appel de Paris. Compte tenu de ses dimensions et de ses caractéristiques, la présence de cette excavation visible, et bien que la chute se soit produite en plein jour, ne présentait pas un risque dépassant ceux auxquels doivent s’attendre des piétons normalement attentifs. »

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Enfin, « même en supposant » que le trottoir de l’avenue du Président-Wilson « présenterait d’autres défauts » et que la Ville de Paris aurait « réalisé des travaux de réfection de ce trottoir en 2021 et 2022 », soit après « l’accident, le trou dans lequel le requérant est tombé ce jour-là » ne peut être considéré comme révélateur d’un défaut d’entretien normal de la voie publique ».

/CB (PressPepper)

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