L’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis veut renforcer son positionnement – ​​Aujourd’hui le Maroc – .

L’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis veut renforcer son positionnement – ​​Aujourd’hui le Maroc – .
Descriptive text here

L’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis (ANRAC) accélère son déploiement. Créée en 2021, l’Agence veille à la mise en œuvre de la stratégie de l’État dans le domaine de la culture, de la production, de la fabrication, de la transformation, de la commercialisation, de l’exportation du cannabis et de l’importation de ses produits à des fins médicales.

La taille du marché mondial légal du cannabis augmente d’année en année en raison des multiples usages liés à cette plante. Très prisé dans les différents secteurs médicaux et industriels, le cannabis utilisé à des fins licites possède un potentiel croissant. Pour encadrer son développement, le Maroc a mis en place un système législatif ainsi qu’une structure dédiée à la régulation des activités liées au cannabis. L’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis (ANRAC) s’impose. Créée selon les dispositions de la loi 13-21 relative aux usages licites du cannabis publiées au Bulletin Officiel du 5 août 2021, l’Agence veille à la mise en œuvre de la stratégie de l’État dans le domaine de la culture, de la production, de la fabrication, de la transformation, de la commercialisation. , l’exportation de cannabis et l’importation de ses produits à des fins médicales. Trois ans après sa création et quelques mois après la nomination de son directeur général, l’ANRAC souhaite renforcer son positionnement. Actuellement, il travaille à l’élaboration d’un manuel de procédures organisationnelles et à la mise en place d’un système de gestion de la qualité plus efficace. Les objectifs de la réalisation dudit manuel sont (entre autres) de clarifier les règles et principes généraux d’organisation des fonctions de l’ANRAC et d’élaborer une cartographie des procédures et processus. Il s’agit également d’accompagner l’Agence dans la mise en œuvre et l’application des procédures mises en place. Quant à son système de management, l’établissement vise à le mettre en conformité avec la norme ISO 9001 Version 2015. Pour ce faire, elle travaille à l’élaboration d’un diagnostic de qualité permettant de mettre en avant les points forts. et les points faibles du mode de gestion de l’ANRAC et d’apporter des pistes d’amélioration dans ce sens. Il s’agit également d’accompagner les acteurs du système pour améliorer les processus et procédures et de sensibiliser l’ensemble du personnel de l’Agence à la démarche de management de la qualité. Il faut dire que l’ANRAC a un rôle central dans le déploiement et l’organisation de l’écosystème lié au cannabis légal. Elle est chargée d’accorder, de renouveler et de retirer les autorisations relatives à cette activité et de contrôler les parcelles cultivées, les unités de fabrication et de transformation de cannabis ainsi que les entrepôts de stockage pour assurer le respect des dispositions de la loi 13-21. Dans sa liste de missions, cette agence contribue au développement de cultures alternatives et d’activités non agricoles au profit de la population des provinces concernées en vue de mettre fin à la culture illicite du cannabis. A ce stade, les produits à base de cannabis se répartissent en plusieurs segments, à savoir le cannabis médical (loi n°17-04 portant code du médicament et de la pharmacie) et le cannabis industriel. Dans le même sens, nous mentionnerons d’autres produits de santé qui ne sont pas à caractère médical (cosmétiques, produits d’hygiène personnelle et compléments alimentaires). À cela s’ajoutent l’industrie agroalimentaire, le textile et les matériaux de construction. Par ailleurs, 10 catégories d’acteurs font partie de la filière cannabis comme le prévoit la loi 13-21 relative aux usages licites du cannabis. Par exemple, il comprend les importateurs et exportateurs de graines et de plantes de cannabis, les pépiniéristes de cette plante, les producteurs dont les cultivateurs et les coopératives agricoles et les opérateurs de transformation et de fabrication de cannabis. Outre l’ANRAC, d’autres départements sont concernés par les activités liées au cannabis, comme le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, le ministère de l’Industrie. et du Commerce, le Ministère des Transports et de la Logistique, l’ONSSA et l’INRA. Pour rappel, l’ANRAC avait mis à disposition des principaux acteurs un guide pour l’obtention des autorisations pour exercer des activités liées au cannabis ainsi qu’un guide des bonnes pratiques agricoles et de récolte du cannabis.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV détails de sécurité extraordinaire
NEXT Aider une rainette étoilée